Harry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Chemin de Traverse Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mar 5 Sep - 1834 Merry me regarde fixement, me dĂ©vore limite du regard. Je souris et ne la lĂąche pas non plus. J'ai cru sentir son souffle s'accĂ©lĂ©rĂ© Ă notre contact, j'ai cru sentir un frisson de son cĂŽtĂ© et j'ai cru qu'il Ă©tait mĂȘme parvenu dans mon corps tant nous Ă©tions proches. Je ne suis pas le seul Ă sourire, la jolie rousse a le mĂȘme visage, le mĂȘme regard, le mĂȘme lĂ©ger pic de battements avec des joues adorablement rosĂ©es. Mes yeux bruns ne lĂąchant plus ses deux perles noisettes, je me laisse aller, je chavire, elle a pris le contrĂŽle, je suis en roue libre. Je navigue sans gouvernail, les voiles dĂ©ployĂ©es, sans personne en haut du mas pour savoir oĂč je vais, sans personne au gouvernail pour diriger, ah si, une personne pardon, cette rouquine justement. Nouveau sourire et enfin la jeune femme bouge. Elle bascule vers l'avant et m'enlace d'une coup, elle pause sa tĂȘte contre mon Ă©paule. Tellement de sensations indescriptibles, je ne sais que dire, que faire. Enfin si, je sais quoi faire. Lentement j'entour le creux de son dos avec mon bras gauche, l'autre dans la nuque. Doucement je remonte les deux mains et commence Ă faire des caresses pour la dĂ©tendre. On reste un long moment comme ça, je sens son souffle chaud dans mon cou, je frissonne mais je souris, je suis parfaitement heureux, je suis en parfaite bĂ©atitude."Merry..."Un simple soupire, un simple nom mais qui en veut dire beaucoup pour moi. Dans la continuitĂ© des choses, je colle mon front au sien, garde ma main sur sa nuque et commence des petits cercles avec mon pouce, j'appuie lentement avec mon avant-bras pour que plus rien, mĂȘme pas une bulle d'air nous sĂ©pare. Pour moi, c'est un vrai plaisir cet instant, je le savoure, comme le meilleur des repas, le plus savoureux et le plus fabuleux. AgĂ©e seulement de dix-sept ans, chez les moldus elle n'est mĂȘme pas adulte, mais pas ici. AprĂšs ça ne fait pas beaucoup d'Ă©cart, juste je ne pensais pas qu'une fille comme ça existait, surtout si elle Ă©tudie encore Ă Poudlard. Mais je m'en fiche, royalement, je suis bien en sa compagnie et je pense qu'Ă mon bonheur. Et au sien, bien entendu, ça va de soi. Je ferme les yeux, je m'imagine dĂ©jĂ poser mes lĂšvres sur elle, sur les siennes, lui donner le plus doux des baisers. Mais comment rĂ©agirait-elle? Ressent-elle ce que je ressens? Est-elle amoureuse? Autant que moi en tout cas? Et avec ce qu'elle a vĂ©cu, peut-elle encore tourner la page? Se dire qu'elle puisse faire confiance Ă une nouvelle personne, Ă un adulte? Si seulement je l'avais connu plus tĂŽt, que je sois encore Ă Poudlard pour lui montrer au quotidien que les gens ne sont pas tous comme ça. Ce manque de chance de tomber toujours sur les mauvais, je compte bien inverser la tendance. Mais le problĂšme? J'hĂ©site encore... Je ne sais quoi faire... Ce n'est pas un manque de courage, je ne veux juste pas la brusquer, la dĂ©stabiliser ou encore pire tout gĂącher... Je ne me pardonnerais jamais si je la vois partir de ma vie, maintenant ou plus tard, mais ce que je sais, c'est que je m'en voudrais d'autant plus si je passe Ă cĂŽtĂ© de ça, Ă cĂŽtĂ© de la meilleure des relations avec cette une main je redresse son menton pour qu'elle me regarde, mon visage se rapproche dangereusement du sien, il est trop tard pour rigoler ou peut ĂȘtre que non... Je sais plus oĂč j'en suis. ET puis mince, soudainement je dĂ©pose fougueusement mes lĂšvres contre les siennes fermant les yeux. Ma main remonte de la nuque jusqu'Ă la tĂȘte et la pression est plus forte pour intensifier cet instant. Si elle ne veut pas de moi tant pis, mais en tout cas je serai fixĂ©. Bon sang ce que je l'aime. InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Lun 11 Sep - 1233 Tout allait pour le mieux. Merry s'Ă©tait libĂ©rĂ©e de toutes ces ondes nĂ©gatives qui l'avaient enfoncĂ© dans le sol durant des jours et des semaines. Elle avait Ă©tĂ© seule durant un temps dans son chagrin et dans sa souffrance, ne trouvant pas d'aide pour surmonter ce qui la faisait puis Albus Ă©tait arrivĂ© dans sa vie. Ils s'Ă©taient rencontrĂ©s dans la ForĂȘt Interdite alors que la jeune femme n'aurait pas dĂ» s'y trouver. ComplĂštement alcoolisĂ©e, Merry aurait pu ĂȘtre arrĂȘtĂ© par l'Auror qu'elle avait devant elle. Mais il n'en avait rien fait, il l'avait juste raccompagnĂ© en lieu sĂ»r, se fichant pas mal de la plaque qui ornait son manteau Ă ce moment lĂ . L'ancien Poufsouffle avait depuis Ă©tĂ© lĂ pour elle, mĂȘme si les coĂŻncidences, qui ont fait qu'ils se sont croisĂ©s plusieurs fois, ont jouĂ© un rĂŽle dans tout ça. Mais la Harper ne voulait pas croire aux coĂŻncidences. Cela faisait plusieurs soirs qu'elle se posait tout un tas de questions concernant le jaune et noir, concernant ce qu'elle Ă©prouvait pour lui et pourquoi elle se sentait aussi proche et attirĂ©e par lui. Mais il n'y avait pas vraiment de rĂ©ponses Ă tout ceci... C'Ă©tait ainsi, la rouquine appelait ça le destin, ce qui la faisait beaucoup sourire. Le destin avait parfois Ă©tĂ© cruel avec elle. Mais elle savait que cette partie de sa vie, que le destin lui offrait, Ă©tait une bonne chose pour elle. Et elle savait dĂ©jĂ que cette bonne chose resterait un long moment Ă Ă©merveiller son quotidien. Elle le pressentait, comme si l'inverse Ă©tait tout simplement beaucoup de choses retenaient la britannique de faire le premier pas, de dire quelques mots qui inciteraient l'ancien Auror Ă lui poser plus de questions, Ă vouloir comprendre ce qu'elle ressentait. La timiditĂ© de la rouge et or prenait le dessus, la peur que ces sentiments qu'elle Ă©prouvait et qui Ă©taient bien rĂ©els, ne soient pas rĂ©ciproques. Pourtant, ce n'Ă©tait pas comme si Albus Ă©tait distant avec elle, il Ă©tait attentionnĂ© avec elle, il la protĂ©geait... Ce n'Ă©tait pas comme si il s'agissait d'une simple Ă©lĂšve Ă ses yeux, qu'il avait rencontrĂ© et qu'il aidait en tant qu'ex Auror. Toutes ses paroles et tous ses gestes le montraient Ă la rouquine... Mais elle avait si peur de se tromper et de tomber en plein cauchemar alors mĂȘme qu'elle Ă©tait dans un rĂȘve, sur son petit tĂȘte appuyĂ©e contre l'Ă©paule du beau brun, Merry cachait sa tourmente, se demandant si elle aurait dĂ» aller plus loin ou non. Mais le simple fait qu'Albus la serre dans ses bras et lui caresse la nuque lui faisait un bien fou, bien qu'elle se demandait si une personne qui la considĂ©rait seulement comme une amie aurait fait une chose pareille, un geste aussi affectueux et proche...Albus chuchota le prĂ©nom de la rouquine, seul son qui brisa le silence qui s'Ă©tait installĂ© dans la ruelle depuis que le jaune et la rouge s'Ă©taient arrĂȘtĂ©s... MĂȘme la nuit semblait ĂȘtre plus silencieuse qu'Ă l'ordinaire, offrant un magnifique moment aux deux sorciers qu'elle accueillait sous sa contre tĂȘte, front contre front, la seule chose qui permettait Ă Merry de savoir que le temps ne s'Ă©tait pas arrĂȘtĂ©, Ă©tait l'affection d'Albus qui continuait ses gestes tendres aux creux de la nuque de la jolie rousse. Un lĂ©ger sourire aux lĂšvres, Merry ferma les yeux un instant, profitant du moment, ce moment qu'ils vivaient juste tous les deux et qu'elle ne voulait pas briser de peur qu'il s'Ă©loigne d' les yeux, la lionne observa le jaune et noir qui semblait en proie Ă une intense rĂ©flexion, paupiĂšres fermĂ©es. Fronçant un sourcil, la jeune femme s'apprĂȘta Ă prendre la parole pour savoir ce qui pouvait bien le tourmenter. Mais l'ancien Auror ne tarda pas Ă ouvrir les yeux, remontant le menton de Merry face Ă lui qui laissa son regard se perdre dans celui du jeune homme qu'elle avait en face d'elle. Ce jeune homme pour qui elle Ă©prouvait des sentiments forts qui la perturbaient autant qu'ils la rendaient heureuse. Comme si elle avait pensĂ© ne plus pouvoir ressentir cela un jour... Elle n'avait d'ailleurs jamais ressenti cela auparavant. Il Ă©tait diffĂ©rent, ses sentiments Ă©taient diffĂ©rents. Elle seule pouvait le savoir et le sentir. Mais elle en Ă©tait dans les yeux d'Albus, Merry constata que leurs visages se rapprochaient, ne laissant que quelques centimĂštres entre eux. Qu'est ce qu'elle devait faire ? Sauter sur l'occasion, faire le premier geste ? Peut ĂȘtre qu'il la repousserait en se rendant compte qu'il faisait une grave erreur ? Tant de questions qui inquiĂ©taient la rouquine mais qui n'eurent pas Ă recevoir une les derniers centimĂštres qui sĂ©paraient les lĂšvres des deux sorciers, Albus plaqua sa bouche contre celle de Merry qui ne recula pas... Elle Ă©tait juste surprise... Mais des milliers de sentiments s'emparĂšrent d'elle, des frissons et une chaleur naissante se mirent Ă parcourir son corps, partant de ce contact si proche qu'elle avait avec celui qu'elle appelait sa destinĂ©e, jusqu'Ă son cĆur qui diffusa tout ce bonheur qu'elle ressentait Ă yeux fermĂ©s, Merry laissa l'ancien Auror poser sa main Ă l'arriĂšre de sa tĂȘte, intensifiant le baiser qu'ils avaient tant dĂ©sirĂ©s chacun de leur cĂŽtĂ©. La rouge et or fit elle aussi remonter ses mains, laissant ses doigts s'entremĂȘler dans les mĂšches du beau brun qui l'embrassait avec sourire sincĂšre alla courber les lĂšvres de la rouquine lorsque leur contact se rompit. S'Ă©loignant trĂšs peu du visage du jeune homme face Ă elle, Merry rouvrit les yeux, plongeant de nouveau ses pupilles noisettes - pĂ©tillantes de joie et d'amour - dans le regard, heureux semblait-il, d'Albus. Les joues rosies par la timiditĂ© et le sentiment de ne plus savoir quoi faire, la Harper repassa tout simplement ses bras autour du cou de celui... qu'elle aimait ? DĂ©posant un baiser sur sa joue, elle lui caressa la nuque, soupirant lĂ©gĂšrement la joie qui avait de nouveau prit possession de son corps. Puis, d'humeur joueuse, la jeune femme ne pu s'empĂȘcher de chuchoter quelques mots au creux de l'oreille du jeune Qui aurait cru qu'un ancien Auror se serait Ă©prit d'une Ă©lĂšve... Ătes-vous sĂ»r que c'est lĂ©gal monsieur ? InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mer 13 Sep - 1949 Ce baiser enflammĂ©, je ne veux pas qu'il s'arrĂȘte, je veux qu'il dure. Elle ne bouge pas pour l'instant, Merry ne rĂ©agit pas vraiment, serait-ce une erreur? Une pulsion non partagĂ©e? Mais pourtant, juste avant elle avait l'air aussi tourmentĂ© que moi, fronçant les sourcils, fermant les yeux mais ce n'Ă©tait peut ĂȘtre pas en rapport...Puis soudainement sa main remonte le long de mon dos donnant un grand frisson me traversant de toute part. Sa main rejoint mes cheveux et voilĂ qu'elle joue avec mes mĂšches. Je suis d'un heureux, une joie intĂ©rieure qui explose, qui me soulĂšve et qui m'Ă©lĂšve jusqu'Ă l'extase. Toute pression a disparu, il n'y a qu'elle, que nos lĂšvres scellĂ©es. Une vague de chaleur qui coule dans mes veines, mon coeur qui s'emporte et tellement de pensĂ©es qui arrivent, surchauffe de mon corps, je suis simplement content, c'est ce qu'il faut retenir. Je continue de l'embrasser fougueusement, les yeux toujours fermĂ©s. Lentement, chacun de son cĂŽtĂ© on s'Ă©loigne, pas de beaucoup, je sens encore son souffle chaud sur ma peau. Un sourire sur son visage, un petit Ă©clat de rire pour moi, c'est juste parfait, c'est un moment unique, merveilleux, que je n'oublierai pas. Nous ouvrons les yeux presque en mĂȘme temps, nos pupilles sont dilatĂ©es je peux le ressentir ou le voir dans son cas, son regard noisette gorgĂ© d'amour d'oĂč le mien rejoint avec impatience, se prĂ©cipitant pour ne jamais le quitter. Des joues rosies qui se suivent par ses bras autour de mon cou, je ne peux ĂȘtre plus heureux, je l'aime sincĂšrement, jolie rousse. Un bisous sur la joue qui me rĂ©chauffe, je bouillonne, quelques caresses sur la nuque et me voilĂ aux anges. Je ne bouge pas, je ne veux plus la rouge approche sa bouche de mon oreille et me murmure"Qui aurait cru qu'un ancien Auror se serait Ă©prit d'une Ă©lĂšve... Ătes-vous sĂ»r que c'est lĂ©gal monsieur ?"Je rigole et la regarde avec des yeux pĂ©tillants, je l'embrasse furtivement pour un joli dĂ©but de rĂ©ponse et surtout pour la faire taire avec souris tout en rĂ©pondant"T'es majeure maintenant non? En tout cas chez les sorciers et puis quelle loi empĂȘcherait deux jeunes gens follement amoureux de se rejoindre sous une belle nuit d'Ă©tĂ© avec une lune aussi belle?"Ma main glisse de son dos jusqu'Ă ses hanches, je fais de lĂ©gers cercles et descends mon autre main sur ses omoplates et la plaque lĂ©gĂšrement contre moi, pour ne laisser absolument rien entre nos deux corps, entre nos deux coeurs. Encore pris par une pulsion je rapproche de nouveau mes lĂšvres pour y dĂ©poser cette fois-ci le baiser le plus doux que je puisse faire, mes yeux se ferment mĂ©caniquement et mon coeur suit. Mes mains font toujours de lĂ©gĂšres caresses pour finalement la blottir contre moi, pour qu'elle soit parfaitement protĂ©gĂ©e, dans mes recule lentement et Ă mon tour de lui glisser quelques mots Ă l'oreille, des mots doux , dans un lĂ©ger soupire"Tout ce que je sais, c'est que je t'aime Merry." InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Jeu 14 Sep - 2209 Merry se sentait bien. Merveilleusement bien. Elle avait l'impression que ses sentiments Ă©taient libĂ©rĂ©s, dĂ©voilĂ©s au grand jour, ou plutĂŽt, sous le ciel Ă©toilĂ© de la nuit. Elle Ă©tait heureuse. Tellement heureuse de pouvoir vivre un moment pareil sans se soucier de ce qui allait se passer par la suite, sans se soucier du point de vue des gens, sans se soucier de ce qu'il se passait autour d'elle, autour d'eux. Ses yeux pĂ©tillants de joie regorgeaient de sentiments. Elle avait l'impression d'avoir des feux d'artifices dans les pupilles qui illuminaient son regard et son Ăąme toute sourire s'Ă©tait sculptĂ© sur ses lĂšvres, Ă tel point qu'on aurait pu penser que jamais il ne pourrait disparaĂźtre de cet endroit oĂč, juste un peu plus tĂŽt, les lĂšvres qu'elles avaient tant dĂ©sirĂ©es s'Ă©taient posĂ©es sur les siennes. Les gestes de la jolie rousse avaient Ă©tĂ© guidĂ©s par ses sentiments, par ce qu'elle ressentait sur le moment et elle ne s'Ă©tait pas sentit obligĂ©e de rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences de ses actes, bien qu'elle s'Ă©tait posĂ©e un tas de questions. Mais peu importe finalement ? Qui pouvait la juger ? Qui pouvait juger ses choix et la vie qu'elle menait ? Personne. C'Ă©tait sa vie Ă elle, elle Ă©tait majeure dorĂ©navant et pouvait trĂšs bien prendre des dĂ©cisions sans que personne ne s'y oppose. MĂȘme si elle savait pertinemment que ses parents, mĂȘme ses grands frĂšres seraient outrĂ©s par un tel comportement, par un tel choix. Le reste de sa famille, qu'elle aimait tant aussi, n'approuverait peut ĂȘtre pas son choix non plus. Mais elle s'en contre-fichait. Elle Ă©tait heureuse. Et personne ne pouvait se mettre en travers de son bonheur. Il n'en Ă©tait plus question. Elle avait assez souffert comme ça, elle ne voulait plus que ça arrive...Soupirant contre la peau du jaune et noir, Merry exprimait sa joie et son soulagement. Elle avait ajoutĂ© Ă tout ce moment une lĂ©gĂšre touche d'humour qui avait fait rire l'ancien Auror, ce qui l'avait fait d'autant plus sourire. Le voir heureux lui faisait reculant, la Harper fixa de nouveau Albus, qui se pencha une fois de plus vers elle pour l'embrasser Ă peine quelques secondes. LĂ©gĂšrement frustrĂ©e, mais amusĂ©e, la rouquine lui caressa la nuque avec tendresse, laissant toujours ses sentiments prendre le dessus, tandis qu'il rĂ©pondait Ă sa rĂ©plique. - T'es majeure maintenant non? En tout cas chez les sorciers et puis quelle loi empĂȘcherait deux jeunes gens follement amoureux de se rejoindre sous une belle nuit d'Ă©tĂ© avec une lune aussi belle?Il n'avait pas tout Ă fait tord. Sa rĂ©ponse plaisait Ă la jeune femme et la confortait dans son choix. Cette dĂ©cision qu'elle avait prise changerait sans doute sa vie, mais elle s'en fichait toujours. Elle se sentait lĂ©gĂšre grĂące Ă ce sentiment de bonheur qu'elle ressentait et c'Ă©tait le principal. C'Ă©tait qu'elle avait prit la bonne dĂ©cision. Pour le moment tout du moins, bien qu'elle espĂ©rait que ce moment dure une ce moment Ă©tait si magique. Deux personnes qui s'aimaient et se le montraient. Elle espĂ©rait pouvoir faire ça toute sa vie... Mais le futur ne lui importait pas pour l'instant. Seul le moment prĂ©sent Ă©tait important. Ce moment plein de tendresse, ou les gestes d'Albus se firent doux et rĂ©confortant. La rouquine le laissa caresser ses hanches, passer ses mains sur ses omoplates et effleurer sa bouche. Blottie dans les bras de l'ancien Auror, plus rien n'a d'importance Ă cet instant lĂ . Juste Tout ce que je sais, c'est que je t'aime Poufsouffle s'Ă©tait lĂ©gĂšrement reculĂ©e de la rouquine pour venir murmurer quelques mots Ă l'oreille de sa belle. Souriant et fermant les yeux au souffle de son soupire, au son de sa voix, au sens de ses mots, Merry le serra un peu plus fort contre elle, ne voulant pas le laisser partir loin d'elle. Elle ne rajouta que quelques mots supplĂ©mentaires, ne voulant pas gĂącher ce moment qui lui importait Je t'aime aussi Merry enfouit Ă nouveau son visage dans le cou d'Albus, embrassant doucement sa peau avant de revenir poser ses lĂšvres contre les siennes, les yeux d'abord ouverts, pour l'admirer, puis fermĂ©s pour profiter un peu plus de l'instant.Te n'aime InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mer 20 Sep - 1703 A mes derniers mots la jolie rousse ferme les yeux, esquisse un sourire et me serre fort contre elle. Je fais de mĂȘme et enfouis ma tĂȘte dans son cou. "Je t'aime aussi Albus"De si jolis mots qui font exploser mon coeur, des sentiments chaleureux et grandioses se rĂ©partissent dans mon corps, mon cerveau en Ă©bullition apprĂ©cie Ă©normĂ©ment cette phrase. Elle semble courte, sans importance mais pour moi elle est marquante et veut en dire beaucoup, plus que ce qu'elle veut dire, bien plus que ce que les gens peuvent penser ou dire. Je le sais, je le sens. A partir de maintenant c'est ma rousse. Merry enfouit de nouveau sa tĂȘte dans mon cou et y dĂ©pose un baiser tendre, comme une brise d'Ă©tĂ© qui me fait frissonner. Elle redresse ma tĂȘte et nous nous embrassons en douceur, s'admirant puis se dĂ©tendant, yeux fermĂ©s, en ne pensant Ă rien d'autres que le moment prĂ©sent. Je pose mes mains sur ses hanches et mordille sa lĂšvre infĂ©rieure en rigolant. Je me recule de quelques petits pas et lui tient la main, mon pouce caresse le dos de sa main avec tendresse."Je me sens plus dĂ©tendu, pas toi?... Qu'en penses-tu mon attrapeuse de cĆur au vif? Et si une chose est bien en or, c'est le tien."Je me penche vers elle pour y dĂ©poser un court mais doux baiser sur ses lĂšvres qui s'envole avec le vent. Je la regarde avec tendresse et lui fait un lĂ©ger clin d'oeil."On ne s'est pas encore sĂ©parĂ© que j'ai dĂ©jĂ envie de te revoir pour que le temps passe moins vite. J'espĂšre simplement que ça ne sera pas trop long, j'ai envie de passer tout mon temps avec ta jolie frimousse, Ă contempler ton visage, fixer ton regard, ton sourire, entendre et sentir ton souffle chaud dans mon cou, compter tes tĂąches de rousseur pour connaĂźtre ton corps sur le bout des doigts..."D'un coup, je la tire vers moi et l'embrasse fougueusement sans plus aucune retenue, je me laisse prendre au jeu et prends les reines, je veux qu'elle suive mon rythme, de vie et cardiaque. Je veux qu'on ne forme plus qu'un, qu'on synchronise nos souffles pour que la symbiose soit parfaite, avec elle.Te n'aime aussi InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Jeu 21 Sep - 1508 Merry aurait voulu que cet instant dure Ă jamais, indĂ©finiment. Cet instant de dĂ©couverte, de nouveautĂ©s, de passion. De nouvelles sensations traversaient le corps de la jolie rousse qui ressentaient des choses qui lui avaient Ă©tĂ© inconnues auparavant. Il lui avait fallut 17 annĂ©es ainsi, Ă vivre des bons et des mauvais moments, avant d'enfin pouvoir ressentir ces Ă©motions parfaites avec une personne unique. Cette personne unique qu'elle avait mit temps de temps Ă trouver mais qui Ă©tait finalement face Ă elle, contre elle. Cette personne contre laquelle elle Ă©tait blottit, qu'elle se pressait d'embrasser, dĂ©posant ses lĂšvres sur les siennes, revivant le premier contact proche et intime qu'ils avaient eut Ă chaque fois que sa bouche rencontrait la sienne Ă cĆur de Merry Ă©tait brĂ»lant. BrĂ»lant d'amour et de dĂ©sir d'aimer autant, d'aimer une personne de cette maniĂšre, jusqu'Ă la fin de ses jours. Elle voulait aimer Albus pour une Ă©ternitĂ©, tout simplement, si seulement l'Ă©ternitĂ© existait pour l'amour. Ce dont elle ne doutait pas Ă ce moment, sachant, ressentant qu'ils iraient loin tous les deux. TrĂšs loin... et qu'ils ne seraient pas prĂšs de se lĂącher. Qu'ils ne se quitteraient plus mĂȘme, malgrĂ© la lĂ©gĂšre diffĂ©rence d'Ăąge, malgrĂ© la distance qui les Ă©loignait. Elle s'en fichait pas mal aprĂšs tout, les sentiments, forts et profonds qu'elle Ă©prouvait pour lui, la rattachait Ă lui. Quelque chose les liait. Quelque chose de fort, de puissant et d'intense. Un amour qu'elle n'avait jamais vĂ©cu et que son cĆur n'avait jamais connu jusque de mots pourraient dĂ©finir tout ce qu'il se passait Ă l'instant, ce que son coeur, son esprit et son corps avaient dĂ©voiler ce soir-lĂ . A vrai dire, elle ne savait pas si un mot ou mĂȘme une liste de mots pourraient ĂȘtre la dĂ©finition de l'amour qu'elle Ă©prouvait pour l'ancien auror. Le mot qu'elle pourrait mettre sur ce lien qui les unissait, pour illustrer ce bonheur ressenti, n'existait pas Ă ses yeux. Et n'existerait sans doute jamais... Mais peu lui importait pour l'instant, elle aimait, on l'aimait, ils s'aimaient et c'Ă©tait vraiment tout ce qu'il comptait Ă ce moment Je me sens plus dĂ©tendu, pas toi?... Qu'en penses-tu mon attrapeuse de cĆur au vif? Et si une chose est bien en or, c'est le mains d'Albus Ă©taient venues frĂŽler les hanches de sa belle et les deux amants avaient Ă©changĂ© un Ă©clat de rire lorsque le jaune et noir s'Ă©tait mit Ă mordiller la lĂšvre de la jeune femme. Leur regard accrochĂ©s l'un Ă l'autre, les deux tourtereaux s'Ă©taient Ă©loignĂ©s lĂ©gĂšrement l'un de l'autre quand Albus avait fait quelques pas en arriĂšre, gardant la main de Merry dans la sienne, la lui caressant du bout du pouce. Mais cette courte distance entre eux ne dura pas longtemps une fois que le Poufsouffle termina sa phrase. Ce dernier se pencha vers elle, dĂ©posant un baiser aussi lĂ©ger qu'une plume sur les lĂšvres de la jolie rousse. Le regard qu'il lui lança ensuite fit frissonner Merry qui pouvait y voir tout l'amour qu'il Ă©prouvait pour elle. Et son petit clin dâĆil... ça la faisait On ne s'est pas encore sĂ©parĂ© que j'ai dĂ©jĂ envie de te revoir pour que le temps passe moins vite. J'espĂšre simplement que ça ne sera pas trop long, j'ai envie de passer tout mon temps avec ta jolie frimousse, Ă contempler ton visage, fixer ton regard, ton sourire, entendre et sentir ton souffle chaud dans mon cou, compter tes tĂąches de rousseur pour connaĂźtre ton corps sur le bout des doigts...Les joues de Merry se mirent Ă rosir et une chaleur vint illuminer son visage d'une joie immense. Mais la rougeur eut Ă peine le temps de bien colorer son visage qu'elle se trouva plaquĂ©e contre Albus qui l'avait attirĂ© Ă elle, l'embrassant avec une fougue et une passion qu'elle ressentait rĂ©ciproquement. Intensifiant le baiser, la Harper ferma les yeux, se collant d'autant plus Ă son bien-aimĂ© pour que plus rien ne les sĂ©pare, mĂȘme pas quelques petits millimĂštres d'air moment durant longuement, les deux fous d'amour se dĂ©collant l'un de l'autre quelques secondes Ă peine, juste le temps de reprendre leur souffle et de s'admirer, juste le temps d'observer le visage de l'autre, s'attardant sur des petits dĂ©tails qui faisaient d'eux des personnes uniques et qui Merry pouvait bien le dire, faisaient leur charme. Ou tout du moins, c'Ă©tait ce qu'elle pensait concernant Albus. C'Ă©tait comme ça en tout cas, que la britannique avait apprit Ă connaĂźtre Albus, il avait toujours Ă©tĂ© ainsi et elle avait par la suite apprit Ă lui faire confiance, puis Ă l' lĂšvres soudĂ©es Ă celles de celui qu'elle aimait, Merry se recula une nouvelle fois, Ă peine, juste assez pour pouvoir caresser son visage avec tendresse et amour, pour pouvoir jouer avec les mĂšches de cheveux qui retombaient sur son front. Les yeux de la rouquine - qui Ă©taient plongĂ©s dans le regard d'Albus - Ă©taient pĂ©tillants. Toute la joie et l'amour qu'elle dĂ©gageait s'apercevait Ă travers son regard. Tout Ă©tait parfait. Et elle ne voulait absolument pas briser cet instant. Elle ne voulait pas rentrer et voulait juste rester Ă©ternellement dans les bras de celui qu'elle pouvait appeler son homme Ă Je devrais partir... mais je n'en ai mĂȘme pas une once d'envie... Je suis tellement bien dans tes bras. TrĂšs fort InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Jeu 28 Sep - 2132 Cet instant de pur bonheur Ă©tait long, trĂšs long, intense et ça ne me dĂ©plaĂźt pas, Ă aucun moment et au contraire. Je prends un plaisir monstre et je me sens parfaitement bien. Nos lĂšvres soudĂ©es les unes aux autres se dĂ©tachent finalement pour nous laisser respirer un peu, ça serait bĂȘte de mourir maintenant...Elle parle, ses magnifiques lĂšvres s'animent et je me laisse aller, me transporte au rythme de ses mots"Je devrais partir... mais je n'en ai mĂȘme pas une once d'envie... Je suis tellement bien dans tes bras."Je souris doucement et la laisse jouer avec mes cheveux, nos fronts collĂ©s, le souffle lĂ©ger, les mots chuchotĂ©s"Moi non plus... Mais il le faut... Il est l'heure... Ma femme..."Un sourire se dessine sur mon visage, toujours nos regards pĂ©tillants gorgĂ©s d'amour qui ne se quittent pas."Dis toi que si tu pars maintenant, on pourra se voir bientĂŽt, chez moi. Au pire tu sais quoi? DĂšs que t'es Ă Poudlard tu m'envoies une lettre, ça serait avec plaisir!"Je caresse doucement sa joue avec mon pouce et le creu de son dos du bout des doigts. Je laisse ma main courir sur elle pour rejoindre sa nuque dans une tendresse infinie..."Je t'aime toi tu sais?"Doucement je me dĂ©colle d'elle pour lui tenir la main, je l'entraĂźne avec moi pour marcher jusqu'au point oĂč je la laisserai s'en aller, sans moi...Je le lĂąche pas des yeux et mon coeur danse la samba, c'est la fĂȘte en moi et je sais que je pourrai dormir le coeur lĂ©ger, l'esprit Ă©vasif, rejoignant son corps durant un doux rĂȘve... Mais je sais que bientĂŽt, ce rĂȘve oĂč mon corps se recolle Ă elle, la rejoint et l'embrasse tendrement, ne sera plus un rĂȘve... Mon rĂȘve sera rĂ©alitĂ© car je vais la revoir, trĂšs bientĂŽt pour de nouveau exprimer nos corps, montrer notre amour physiquement par des Ă©changes fougueux, passionnĂ©s sans aucun point nĂ©gatif, la perfection Ă l'Ă©tat pur, comme elle. Fort fort fort InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Dim 1 Oct - 1932 Tout Ă©tait parfait. La soirĂ©e, la personne avec qui elle Ă©tait, la maniĂšre dont se dĂ©roulait les choses et les Ă©vĂ©nements. C'Ă©tait gĂ©nial, magique. Les yeux de Merry pĂ©tillaient. Ils pĂ©tillaient grĂące Ă tellement de choses. Cette soirĂ©e, sa joie, la chaleur qui traversait son corps, son amour pour Albus... et l'amour qu'il Ă©prouvait pour elle. Les sentiments Ă©prouvĂ©s, les Ă©motions ressenties ce soir-lĂ Ă©taient maĂźtres de la soirĂ©e et de leur bonheur actuel. Ils guidaient leurs mouvement, leurs paroles, les choix qu'ils faisaient inconsciemment en rĂ©agissant Ă l'autre et Ă ses mouvements, ses mots. Merry se sentait si bien. Mais elle n'allait pas tarder Ă devoir s'en aller... son frĂšre se demanderait oĂč elle se trouvait, pourquoi il ne l'avait pas vu rentrer elle Moi non plus... Mais il le faut... Il est l'heure... Ma femme...Les deux derniers mots prononcĂ©s par Albus firent frissonner Merry... C'Ă©tait tellement merveilleux Ă entendre. Des Ă©tincelles firent presque leur apparition dans le regard de la rouquine et une chaleur immense s'installa de nouveau dans son corps, dans son cĆur, qui appartenait dorĂ©navant Ă quelqu'un, Ă une personne de Dis toi que si tu pars maintenant, on pourra se voir bientĂŽt, chez moi. Au pire tu sais quoi? DĂšs que t'es Ă Poudlard tu m'envoies une lettre, ça serait avec plaisir!Merry aquiesça tout en fermant doucement les yeux, avant de les rouvrir pour plonger une fois de plus son regard dans celui de la personne qu'elle aimait du plus profond de son ĂȘtre et de son Ăąme. Toutes les cellules de son corps Ă©taient en euphorie face Ă cet amour naissant et grandissant et rĂ©chauffait la jolie rousse qui Ă©tait loin d'avoir froid, au Je t'aime toi tu sais?Le merveilleux sourire heureux de la Harper regagna ses lĂšvres, tandis qu'Albus prononçaient ses mots et faisait, avant cela, remonter sa main vers sa nuque, qui avait quittĂ© le creux de son dos, caressant de l'autre main, du bout du pouce, la joue de sa sans briser ce moment intime, ce silence, l'ancien auror prit la main de la rouquine pour se remettre Ă marcher. Merry, quant Ă elle, finit par presser la main du jaune et noir, Ă l'instant oĂč elle allait lui Oui je le sais, je l'ai bien compris je pense... Et tes sentiments sont tout aussi rĂ©ciproques...La jolie rousse hĂ©sita un instant avant de continuer, prenant une inspiration avant de chuchoter dans le Je t'aime aussi tu sais...Les pas du - on pouvait le dire - tout nouveau couple qui s'Ă©tait formĂ©, se firent dans le silence pour le reste du chemin. De longues minutes oĂč de petites attentions affectives apparurent, un baiser sur la joue, sur le coin des lĂšvres, une caresse tendre et chaleureuse, des mains qui se serrent, des doigts qui s'entremĂȘlent Ă ceux de celui ou celle qu'on aime. Une fin de chemin qui se fit avec amour et affection, permettant aux deux jeunes gens de garder le sourire et les paillettes qu'ils avaient dans les bien vite le sourire de Merry disparu quand elle aperçu le chĂąteau au loin. Elle allait devoir rentrer et ce n'Ă©tait pas ce qu'il lui faisait le plus plaisir. D'autant plus qu'elle allait devoir se frayer un chemin en cachette si elle ne voulait pas se faire attraper par ceux qui tournaient dans les couloirs cette nuit-lĂ . Le chĂąteau Ă©tait encore relativement loin, mais la rouquine devait laisser Albus lĂ , qui n'avait plus le droit de l'accompagner Ă partir de maintenant. Une moue sur le visage, elle se tourna vers lui, plongeant son regard aimant dans le sien, avant de venir se coller Ă lui, l'entourant de ses petits bras qui se serrĂšrent contre lui, pour un cĂąlin d'au revoir. Puis un doux baiser sur les lĂšvres, de quelques secondes Ă peine, un sourire, des mains qui se quittent, et un " merci " qu'elle chuchote dans la nuit avant de s'Ă©loigner de lui, lui adressant un dernier regard plein d'amour.FIN DU RP POUR MOI InvitĂ© Re Explore le chemin de traverseInvitĂ©, le Mar 3 Oct - 2154 Une lĂ©gĂšre pression sur ma main, je me tourne vers la jolie rousse et la voilĂ qu'elle prend la parole. J'Ă©coute ses mots et ne quitte pas ses lĂšvres des yeux. Ce moment est un dĂ©lice et je m'en dĂ©lecte complĂštement. Mon coeur a fini son petit caprice et est revenu Ă la normal, comme si tout ça Ă©tait normal ou en tout cas que je le mĂ©ritais. Qu'est-ce que je dis, bien sĂ»r que je le mĂ©rite! Pourquoi j'aurais pas le droit Ă mon bonheur, mon petit plaisir personnel."Oui je le sais, je l'ai bien compris je pense... Et tes sentiments sont tout aussi rĂ©ciproques..."Un grand sourire et mon visage s'illumine autant qu'il rougit, ses mots me vont droit au coeur, c'est une magnifique soirĂ©e! Sans crier garde un "je t'aime aussi tu sais" se perdit dans le noir, entre les bruits de la nuit et ceux de nos pas... Je caresse lentement le dos de sa main et embrasse tendrement sa joue. Maintenant c'est le silence le plus total, lĂ , c'est simplement des attentions qui dirigent la marche, qui rendent le moment encore plus magique, sans concertation, juste en sachant ce que l'autre veut en tĂ©lĂ©pathie. Sourire et yeux pĂ©tillants, la nuit parfaite il est temps.... PLOP... Fin de la soirĂ©e, chĂąteau en vue!! L'heure de rentrer... Des regards amoureux, une Ă©treinte gorgĂ©e de sentiments et un baiser passionnĂ©... Pour finir sur des bras qui ne veulent pas se quitter et des lĂšvres qui chuchotent quelques mots, perdus dans les tĂ©nĂšbres de la nuit... Je suis restĂ© tellement longtemps comme ça, droit comem un piquet, attendant qu'elle rentre dans le chĂąteau puis quelques temps, le temps que j'estime qu'elle soit dans son petit lit rouge... J'aimerais la rejoindre pour que la nuit soit incroyable... Pfiou, hĂąte de la revoir, je suis impatient...Je rentre chez moi seul et part vite dans mon lit, une grande maison dĂ©serte, j'attends sa nouvelle venue. Je vais aller dormir moi mais oh.... Qu'est-ce que c'est que ça? Une chouette et une lettre? Serait-ce la demoiselle en dĂ©tresse?...[Fin du RP] Sariel FawkesSerpentard Re Explore le chemin de traverseSariel Fawkes, le Mar 17 Oct - 1012 UniqueTe souviens-tu, exactement, du commencement ?Etait-ce une main tendue dans la nuit ? Ou au contraire, une lumiĂšre qui t'attendait, que tu as suivi ?Je ne me souviens plus exactement des circonstances. Mais le sac de mots Ă©tait dĂ©posĂ© lĂ , aprĂšs cette nuit oĂč je n'avais pas rĂ©ussi Ă m'endormir. Cadeau parmi les ombres et je savais que je n'avais pas le choix. Il fallait que je le fasse. J'Ă©tais, au beau milieu d'un bon nombre d'ombres, choisie pour agir. Aider Ă ma passĂ© l'essentiel de cette journĂ©e Ă me demander si c'Ă©tait la solution. A la lumiĂšre du jour, mes doutes semblaient bien trop importants. Croiser des visages, des sourires, entendre ces voix embrouillĂ©es dans la rue me forçait Ă prendre part Ă la rĂ©alitĂ©. Je n'avais pas d'Ă©chappatoire. Je devais faire face. PossibilitĂ©s... je ne pouvais oublierCe qu'on attendait de suivi la linĂ©aritĂ© singuliĂšre des rues que je connaissais pas coeur. J'ai foncĂ©, je crois, au beau milieu de cette foule qui n'existait plus ce soir-lĂ . Au nom de quoi ?A leur nom, dĂ©signĂ©s par ce cri commun, cet ne comprennent plus qu'il n'y a plus d'abĂźme. Qu'elle ne guette que ceux qui n'y prennent pas n'y a plus que cet espoir dans la cachĂ©e sur le coeur. Ma cape vissĂ©e sur mes cheveux de lumiĂšre. Je ne pouvais me cacher, mais on ne me reconnaitrait pas ce soir. Personne Ă l'horizon. Il fallait le faire. Du bout de la baguette, la magie fusa et les exemplaires s'alignĂšrent contre la paroi brute. DĂ©sormais gravĂ©e de leur passage. Ils ne pourraient oublier ce petit matin, vous saurez, vous entendrez ce hurlement ont tous oubliĂ©, qu'ils Ă©taient toujours lĂ . Quelque ne se feront plus avoir par le cri du sourire satisfait devant le tableau d'Impardonnables. Et sans confession,dans un rire muet, transplaner vers le repos et l'attente d'une nouvelle occasion. L'ImpardonnableLe monde change. Dans les arbres le vent souffle plus intensĂ©ment, comme sur les villes magiques qui murmurent l'air de la LibertĂ©. Il est un Secret qui perdure depuis bien trop longtemps. Qui occulte tout ce que notre monde pourrait avoir sans se restreindre derriĂšre de banales formalitĂ©s. Il est temps d'ouvrir les yeux, de regarder en face les incohĂ©rences de la Justice, pour les rayer jusque dans les fondements des inepties qui la compose. Une nouvelle aube se profile, sans les chaines de la Restriction, et ce jour-lĂ la seule question qui se posera est, quel est votre choix ? Appel des TĂ©nĂšbresMurmures de l'Ombre Il y a des mots qui se dĂ©forment dans le creux d'une oreille, courant d'une bouche Ă l'autre et forcĂ©s parfois d'Ă©pouser la forme des pensĂ©es Ă©triquĂ©es de ceux qui ne les comprennent pas. Nos idĂ©es ne sont plus celles de nos prĂ©dĂ©cesseurs, nous les avons modelĂ©es, pour les faire correspondre au besoin de notre temps. Ce qui Ă©tait vrai hier ne l'est plus aujourd'hui. Nous nous sommes adaptĂ©s, devenant une voix qui se bat pour la communautĂ© magique et non forcĂ©ment contre elle. Le temps est venu que les mauvaises langues se taisent, que la vĂ©ritĂ© soit de nouveau Ă©tablie, celle dont le ministĂšre nous prive pour mieux s'enraciner dans sa bĂȘtise. Nos idĂ©es ne sont pas le Chaos mais bien l'Ordre pour tous, une libertĂ© absolue, sans chaĂźnes nous privant de nos droits les plus fondamentaux. Ă commencer par le Secret Magique. Nous en voulons l'abolition. RĂ©flĂ©chissez, pourquoi aurions-nous Ă nous terrer dans l'ombre comme des indĂ©sirables alors que les moldus ne reprĂ©sentent dĂ©sormais aucune menace pour nous ? Alors qu'il serait possible de cohabiter sans que l'on ait Ă se cacher d'eux ? Cette entrave Ă notre libertĂ© ne peut plus durer, nous n'avons plus Ă nous soumettre Ă des idĂ©aux d'un temps passĂ©, ancrĂ©s dans les peurs d'un ministĂšre n'ayant plus lieu d' ministĂšre justement, qui n'a de cesse de nous prouver son incompĂ©tence au travers de nombreuses erreurs et approximations. Que dire de l'inefficacitĂ© des Aurors quand l'Ă©cole a Ă©tĂ© attaquĂ©e aussi librement qu'un moulin au milieu d'un champ ? Ou encore au travers de ses lois les plus absurdes et de sa hiĂ©rarchie trop verticale, dominĂ©s par un ministre incompĂ©tent que peu de vous apprĂ©cient ?Il est venu le temps de s'unir, de se dĂ©faire de ce systĂšme que l'on nous impose. Et ce par tous les moyens possible. Le pacifisme ayant depuis longtemps prouvĂ© qu'il ne mĂšnerait nul part, se perdant en discours ennuyeux ou en promesses illusoires. Il est grand temps d'agir, et non plus du que notre libertĂ© ne doit pas ĂȘtre un choix, mais un dĂ©chirure du monde1/ La vie moldue a-t-elle la mĂȘme valeur que la vie sorciĂšre ? Accordes-tu de l'importance au statut sanguin de tes proches ?La seule chose qui puisse diffĂ©rencier lâimportance que nous accordons Ă un ĂȘtre humain est liĂ©e Ă ses actions, sa personnalitĂ©, bien plus que des notions comme le sang ou les pouvoirs magiques. En vĂ©ritĂ©, nous jugeons que les moldus et sorciers, tous sangs confondus, sont Ă©gaux. Technologie et magie ne sont que des bifurcations dans lâespĂšce humaine ; aucune nâest supĂ©rieure Ă lâautre. Câest prĂ©cisĂ©ment pourquoi le contraste entre le cocon dont jouissent les moldus, et lâasservissement auquel le Secret nous soumet, est intolĂ©rable. 2/ Que penses-tu de la sĂ©paration des mondes magique et moldu ? Est-ce l'option que tu juges la plus viable sur le long-terme pour les deux communautĂ©s ?La sĂ©paration mise en place entre les mondes magique et moldu est, au mieux inefficace, au pire dangereuse. Nous pensons que la mĂ©connaissance mutuelle dĂ©veloppe des deux cĂŽtĂ©s haine, mĂ©pris, et peur. Une vĂ©ritable aberration, on est pas du bĂ©tail Ă sĂ©parer chacun dans son enclos ! Pour cohabiter, il faut dialoguer, et non se laisser enraciner dans une sĂ©grĂ©gation plurisĂ©culaire. Les mariages "mixtes" sorcier/moldu prouvent que cette acceptation et ce vivre-ensemble sont possibles. » Oui, mettre fin Ă cette sĂ©paration risque dâavoir un coĂ»t humain, mais câest le coĂ»t de la Quel est l'Ă©quivalent moldu de la lutte contre le secret magique ? Nous connaissons trop peu lâunivers moldu pour tirer des conclusions hĂątives. Cependant, nous trouvons des parallĂšles possibles entre les idĂ©aux de lâOrdre noire et des mouvements comme la lutte pour la mixitĂ© sociale ou la transparence politique. 4/ Qui dĂ©tient le monopole de la violence lĂ©gitime ? Es-tu satisfait de cette rĂ©partition des pouvoirs ?Nous ne sommes pas totalement dâaccord sur la question, principalement parce que cela dĂ©pend du rĂ©fĂ©rentiel. Dans la communautĂ© sorciĂšre britannique, le MinistĂšre dĂ©tient la violence lĂ©gitime. En effet, il est le seul Ă pouvoir user de violence directement ou par dĂ©lĂ©gation aux Aurors sans avoir Ă subir de prĂ©judice. Nous trouvons quâil lui arrive dâabuser de cette impunitĂ©, de faillir Ă sa mission de protection. Si lâon prend pour repĂšre les communautĂ©s moldues et sorciĂšres, certains dâentre nous sont tentĂ©s de songer que ce monopole est dĂ©tenu par les moldus. Ce sentiment est surtout liĂ© Ă lâasymĂ©trie des jugements en cas de conflit entre moldus et maniĂšre gĂ©nĂ©rale, cette rĂ©partition des pouvoirs ne nous satisfait pas vraiment. Le gouvernement devrait avoir moins de pouvoir, se fier Ă son peuple. Ne sommes-nous pas prĂȘts Ă nous assumer en tant quâEtat-nation ? »5/ Si le MinistĂšre Ă©tait un objet, lequel serait-il ? Le bureau des Aurors serait-il fait de la mĂȘme matiĂšre ? Si non, laquelle ? Si oui, d'autres diffĂ©rences seraient-elles Ă noter ?Clairement, ici on nâest pas deux Ă voir les choses de la mĂȘme façon. Mais câest normal hein, chaque cerveau fonctionne diffĂ©remment, câest ce qui fait la beautĂ© de lâĂȘtre humain. Soyons synthĂ©tiques, ne choisissons que deux mĂ©taphores ! Si le MinistĂšre Ă©tait un bateau en train de sombrer, ses Aurors en seraient la bouĂ©e dĂ©fectueuse. Une autre image serait celle du MinistĂšre comme une porte, une entrave, un non-lien, derriĂšre laquelle le secret peut disparaĂźtre et les communautĂ©s se rejoindre. A une ouverture prĂšsâŠ6/ Si les deux principaux groupuscules Ordre du PhĂ©nix et Ordre Noir Ă©taient des animaux, que seraient-il ? Pourquoi ?Nous avons des avis mitigĂ©s sur la la plupart, nous voyons lâOrdre du PhĂ©nix comme un chien. Ils sont pour nous, un mĂ©lange de bons petits toutous qui peuvent montrer les crocs sans logique. Un animal donc en apparence de confiance, fiable et domestiquĂ© mais qui peut trĂšs bien rĂ©vĂ©ler un cĂŽtĂ© violent et dangereux. Cependant, dâautres voient cet Ordre comme un beau Paon, qui agite ses plumes pour paraĂźtre grand, mais qui n'a pas plus d'utilitĂ© que cela au fond, hormis faire mal quand on se fait pincer. Mais nous pouvons aussi voir lâOrdre du PhĂ©nix comme un moustique, un animal en voie dâextinction ou mĂȘme un cheval qui se laisse dompter facilement. En somme, un animal qui ne serait pas exceptionnellement dangereux. LâOrdre Noir, pour nous, sâapparente plus Ă une meute de loup ou Ă un serpent. Pour les premiers, ils chassent en meute et ont un Alpha pour pouvoir diriger cette vraie communautĂ©. Pour les seconds, câest un Serpent, patient et qui attend toujours le bon moment pour agir et qui instinctivement suscite la crainte. Dans lâensemble, LâOrdre Noir ressemble Ă un prĂ©dateur tel que le dragon, lâours ou mĂȘme le crocodile. 7/ Quelle Ă©motion t'inspirent les Mangemorts et pourquoi ?Nous Ă©prouvons principalement de la crainte mais surtout beaucoup dâadmiration, de fascination envers cet Ordre. Pour certains, nous y voyons une source dâinspiration, de justice, de savoir, de modĂšle qui nous pousse Ă nous surpasser. Leur force dâoser se lever face au pouvoir en place afin de dĂ©fendre la libertĂ© et lutter contre le Secret Magique, accroĂźt notre Si tu portais un masque, que ferais-tu de diffĂ©rent par rapport aux Mangemorts actuels ? Au Seigneur des TĂ©nĂšbres ? Pour la plupart, nous nâagirons pas forcĂ©ment diffĂ©remment. Mais si nous devions rĂ©ellement innover, nous pensons quâattaquer de grandes personnalitĂ©s moldues ou accentuer le cĂŽtĂ© discutions afin de faire mieux comprendre lâidĂ©ologie serait un plus. De plus, ce serait un bon point de contrĂŽler les Ă©coles de Magie afin de crĂ©er une nouvelle gĂ©nĂ©ration plus impliquĂ©e dans les dĂ©bats politiques et soutenant notre cause. 9/ Que reprĂ©sente la technologie moldue pour toi ? Penses-tu qu'elle soit l'Ă©quivalent de la Magie ? Pour nous, la technologie moldue est lâĂ©volution mĂȘme de leur communautĂ©. Cependant, elle nâest absolument pas lâĂ©quivalent de la magie. Pour certains, nous la voyons comme une faiblesse, comme un substitut Ă notre magie en beaucoup moins bien. Dâautres, pensent quâelle pourrait ĂȘtre utile, que câest avantage dont on pourrait tirer profit malgrĂ© le fait que la magie a un peu de mal Ă se mĂ©langer avec les objets technologiques moldus. Cependant, nous y voyons aussi une certaine complĂ©mentaritĂ© puisque souvent la magie permet de faire des actions que la technologie ne permet pas et inversement. 10/ Si tu pouvais choisir le ministre de la magie, qui voudrais-tu ?Nous voulons du changement, tout simplement. Quelqu'un qui soit lĂ pour briser les codes malsains Ă©tablis et ne pas plier sous le poids de ses responsabilitĂ©s. Nous voulons voir cette barriĂšre entre les moldus et les sorciers abolis, que le secret de notre existance soit enrayĂ© pour toujours. Un seul sorcier au pouvoir pourrait-il vraiment y parvenir seul ? Nous voulons que la communautĂ© soit justement reprĂ©sentĂ©e. Luttant fiĂšrement contre le despotisme actuel, nous voulons voir monter au pouvoir un gouvernement apte Ă prendre les dĂ©cisions qui s'imposent. 11/ Penses-tu qu'il faudrait rĂ©former l'Ă©ducation magique ? Si oui comment et si non, pourquoi ?Nous savons tous que l'Ă©ducation est un tremplin commun c'est Ă ce moment que nous acquĂ©rons nos bases et apprenons Ă nous considĂ©rer comme de vĂ©ritables citoyens magiques. Poudlard devrait ĂȘtre indĂ©pendant du MinistĂšre - et pour cause, on nous enferme. Nous suivons des cours d'Histoire et de thĂ©orie sans jamais avoir le droit Ă des bribes d'informations concrĂštes et d'actualitĂ©s. La faute aux professeurs ? Nous pensons que non. Mais nous contraindre Ă ignorer ne fait que renforcer notre colĂšre. Les jeunes aussi ont le droit de savoir et de comprendre ce qui se passe rĂ©ellement autour de nous. 12/ Que dirais-tu pour convaincre la communautĂ© magique que la cause Mangemoresque est juste ?Nous voudrions leur offrir la libertĂ© dont ils ont Ă©tĂ© trop longtemps privĂ©s. Braves gens, voyez comme nous sommes prisonniers de leurs dĂ©crets nĂ©fastes ne visant qu'Ă les protĂ©ger, eux ! Cela fait des siĂšcles que nos dirigeants se protĂšgent par peur de se mouiller. Nous voulons simplement vous offrir un monde oĂč vous pourrez sortir de chez vous et exercer la magie sans crainte de vous voir sanctionnĂ© ou pire, rejetĂ©. Vous ĂȘtes des sorciers. Cela fait partis de votre identitĂ© - nous voulons simplement que cela soit reconnu de tous. A tous ceux qui critiquent nos mĂ©thodes parfois extrĂȘmes sachez que nous n'avons pas eu le choix. Il a fallut que nous nous dĂ©fendions, que nous vous dĂ©fendions, pour que nos voix soient entendues. 13/ En tant que partisan de lâOrdre des TĂ©nĂšbres/des Mangemorts, as-tu un message Ă faire passer Ă la communautĂ© magique ?Vivez. Apprenons ensemble des erreurs du passĂ©. Battons nous ensemble pour ce que nous jugeons juste. Parce que tout ce que nous voulons offrir Ă notre sociĂ©tĂ©, c'est la libertĂ© de vivre en Ă©tant soi-mĂȘme. Ăclats d'OmbreLes messagers de la nuit,Filent dans les ombres,Ils sont le phare qui luit,Et Ă©claire la sonnent les heures,Est venue celle de la dĂ©livranceChantent chantent les pleurs,Entend les cris dans les silences. Ils veulent abolir le Secret,Pour le monde magique,Un plus grand bien Ă crĂ©er,Une communautĂ© sonnent les minutes,Est venue celle du partage,Volent volent les volutes,Des sorciers sans CrĂ©puscule porte sa lame,Et se dresse comme l'Ordre,Dans l'ObscuritĂ© il est flamme,Ou se blesse le sonnent les secondes,Est venue celle du Temps,Danse danse donc ce monde,A ce parfum de dĂ©ment. L'Ombre Ă©tend son emprise,A son souffle frissonnant,Rejoignez cette douce brise,Devenez leurs journaux de propagande et celui de la au nom du peuple est donnĂ© Ă tout le monde, mais connaĂźtre rĂ©ellement ses attentes, ce n'est pas le cas. Nos ennemis ont cru bon de publier des ramassis de propagandes pour vous rassurer, alors que leur but premier Ă©tait de veiller Ă ce que les chaĂźnes attachant votre libertĂ© soient encore bien en place ! Il est grand temps que votre esprit s'ouvre sur un monde meilleur oĂč nous n'avons plus besoin de nous cacher. Laissons la Magie s'exprimer. ©MM87 DerniĂšre Ă©dition par Aya Lennox le Lun 13 Nov - 858, Ă©ditĂ© 1 fois GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Explore le chemin de traverseGaĂ«lle Panyella, le Sam 11 Nov - 1219 Pv AliceLe tourbillon de feuilles automnales l'emporte dans sa jolie danse avec une douceur qui dĂ©tone contrairement Ă ce Ă quoi elle est habituĂ©eDu moins, ce qu'elle pense. Elle ne peut pas vĂ©rifier. Comme durant un bon nombre de moment de sa vie, mais ça fait entiĂšrement partie de celle-ci Ă prĂ©sentUne routine grise, terne, noire. Au final le rĂ©pĂ©ter dans sa tĂȘte ne sert Ă rien, le rĂ©sultat est le mĂȘme Pas la peine de tenter une quelconque tentative de psychologie inversĂ©e, c'est un acte perdu, peu importe le sens, il faut une prĂ©sence, c'est toutSinon, rien de rien ne s'accorde avec son pas, ses envies. Si les rĂȘves veulent prendre des allures de rĂ©alitĂ©, il faut que la gamine soit accompagnĂ©e C'est toujours une petite fille Ă qui il faut tenir la main, jamais Mary ne pourrait traverser un passage pour piĂ©tons seule Quelqu'un doit ĂȘtre Ă ses cĂŽtĂ©s, serrer sa poigne de bĂ©bĂ© et lui assurer que c'est bien vert, qu'aucune des mĂ©chantes voitures viendra l'Ă©craserPendant quelques minutes, elle tourne, en mĂȘme temps, les bras levĂ©s, paupiĂšres closes Mais le vent finit par s'arrĂȘter, la laissant pantelante, sur le sol elle finit par s'asseoir en frottant des yeux rouges de frustrationIl n'y a pas Ă dire, elle est de nouveau laissĂ©e Ă elle mĂȘme, vouĂ©e Ă se dĂ©brouiller seule c'est trop tĂŽt mais je suis lĂ C'est un peu comme un lion nĂ© en captivitĂ©, une fois remis Ă l'Ă©tat sauvage, faut un temps d'adaptation, si un jour il arrive Ă s'adapterAlors qu'elle Ă©tait prĂ©destinĂ©e Ă ĂȘtre prĂ©datrice, elle finit proie des autres fĂ©lins affamĂ©s en manque d'adrĂ©naline Ils ne veulent pas des gazelles, prĂ©fĂ©rant se confronter Ă l'une des leurs Jouer au chat et Ă la souris, c'est une chose, ĂȘtre tous les jours le petit rongeur, c'est une autre~Haussement d'Ă©paules L'abandon, c'est lui qui a pris l'apparence d'une habitude Se mĂȘlant Ă©tonnement bien avec la belle rĂ©signation Pourtant elle s'efforce tous les jours Ă lever les bras De plus en plus hautUn effort dans ce tas de dĂ©combres Un jour son esprit finira catacombes Marche aprĂšs marche elle se relĂšve Continue sa route sur le chemin de traverseParfois elle courre, de peur que quelqu'un trouve ça drĂŽle de jouer Avec l'entassement d'ossements qu'est son cerveauElle en a rencontrĂ©, des ĂȘtres qui voulaient s'amuser, et plus le temps passe, plus elle ne veut plus rester seule Allez simplement Ă la plaine de jeu,S'amuser sur une balançoireTourner Ă en perdre la tĂȘte, prendre de l'Ă©lan, s'Ă©lancer, yeux clos, quitter le morceau de bois, arrĂȘter de s'accrocher Retomber sur l'herbe qui sert de repos, terminer en s'Ă©crasant, mais garder le regard rieur, pĂ©tillant Avoir cette envie de recommencer Ă l'infini Elle a perdu ça aussi la petite MaryMais enfoncĂ©es dans les poches de sa veste, ses pieds se font de plus en plus traĂźnants Il lui arrive de temps en temps ~ de plus en plus souvent ~ de se laisser avoir par des pulsions qu'elle tente de refouler Simplement oublier, sous le coup d'une bouteille, ou deux, plusieurs fois que le jeu la tente, qu'elle a envie de recommencer Suffit, c'est simple, ouvrir le sac Ă dos qu'elle transporte, prendre la flasque piquĂ©e chez ses autres grands-parentsCeux qu'elle n'aime pas De prendre, une ou deux gorgĂ©e, mine renfrognĂ©e ce n'est pas ce que sont censĂ©es faire les petites filles- J'm'en fiche Stella Juste, tais toiEn boucle Elle rĂ©pĂšte Le liquide s'Ă©coule dans sa gorge C'est pas facile Ă avaler Elle recrache Mais recommence Jusqu'Ă arriver Ă engloutir ne serait-ce qu'une seule gorgĂ©e Puis d'autresRecommencer Maintenant qu'elle veut que ça tourne ça ne le fait pas N'importe quoiNouveau capriceElle frappe dans le murC'est un peu comme une balle en mousse VoilĂ ce qu'ose lui dire trois Un mensonge, encore et toujours qu'elle croit Un Ă©lan de douleur la traverse Simple flash d'une seconde qui avait fait tout revenir Comme quand les aurores se sont affichĂ©es Il fallait simplement se pĂ©ter le crĂąne Suffit de recommencer Pour rĂ©ussir Une main ça ne suffit pas Seul un liquide gris glisse le long de son bras Alice GrantSerdaigle Re Explore le chemin de traverseAlice Grant, le Mer 6 DĂ©c - 2252 DĂ©solĂ©e pour le retard, lapin tout ça xLes feuilles sont belles mais mortesTransformant les rues en un immense cimetiĂšre,Et tout le monde s'en foutMais pas toi parce que les pas craquent, t'as pas l'habitudeTu prĂ©fĂšres qu'ils soient silencieux pour que personne ne remarqueA quel point ils sont maladroits. Tant les laisses te porter sur les pavĂ©s, en laissant derriĂšre des empreintes d'hĂ©sitationCapuche sur les Ă©paules, t'essayes de pas la rabattre sur tes traits comme toujoursToujours c'est un type qui donne une impression de dĂ©jĂ -vuPour Ă©viter les regards, Ă croiser ou Ă poserTrop lourds de mesure de jugements en un instantMais c'est pas si difficile en Ă l'aise, tu as l'impression de rĂ©-apprendre Ă marcherAprĂšs n'avoir fait que tomberTu reprends t'es lĂ dĂ©jĂ ?Ah oui, pour rien.Rien c'est quelqu'un qui n'est jamais venu.L'air frais te lave la tĂȘteAu bout de quelques mĂštres tu t'autorises un pas de danse, puis une girouetteLe type derriĂšre change de trottoirHausse les Ă©paules, tire la langue et part en courantComme la gamine que t'as Ă©tĂ© Comme la gamine que tu esTe voilĂ sur le chemin de puis tu la avec qui tu partages un secret de train fou et de t'arrĂȘtes pour un instant de doute, hĂ©sitanteAvant de repartir encore plus viteDans sa direction tout en te demandant ce que tu fous et puis tu te rappelles que les choses tu les fais rarement rationnellementArrĂȘtes de fuir ceux qui ont connu ta dĂ©menceAffronte leurs yeux mĂȘme si tu as peur de ton vieux refletLe fantĂŽme de ta double-face ne va pas en sortir pour te saisir la tĂȘte comme a besoin d'aide parce qu'elle est encore plus folle que le sais tu ne peux pas simplementIgnorer le liquide dans la bouteille et le sang sur son poses ta main toujours eu l'impression de mieux atteindre les gens en les touchant Attention, tu vas te blesser...Pause,Tentative de captage de Tu vois pas que tu saignes? GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Explore le chemin de traverseGaĂ«lle Panyella, le Sam 23 DĂ©c - 1309 musique Ă bouclerSes yeux Ă©bahis le regarde glisser Il est assez joli Un peu argentĂ© Des fois elle se demande ce que ça donnerait Si toute entiĂšre elle baignait Dans une marre de cette drĂŽle de matiĂšreUn peu poisseuse sur les bord Une piscine de sangD'oĂč elle ressortirait mĂ©tamorphosĂ©e PeinturĂ©e de toute part Un peu joli, une armure de ferMĂ©tallisĂ©e, une Mary guerriĂšre PrĂȘte Ă tendre son Ă©pĂ©e droit devant, le coeur battant Pour combattre le monde Les dĂ©mons et les ombres Enfin se dĂ©voiler, montrer les crocs Forger des barriĂšres impĂ©nĂ©trables Si seulement elle pouvait ne plus sentir Les Ă©pines s'enfoncer dans sa peau Empoisonner sa tĂȘte Simplement grĂące Ă une couverture Tout serait plus rassurantMais lĂ il n'y a qu'une trace Qui s'Ă©coule doucementElle ne cherche pas Ă l'arrĂȘter Peut-ĂȘtre qu'Ă elle seule elle pourra la recouvrir Avec un peu de temps et de volontĂ© Tout peut arriver C'est une promesse dĂ©bile elle le sait L'Ă©tau se resserre sur sa poitrine blessĂ©e Suffirait de s'Ă©chapper Ou de se couvrir de poussiĂšre DisparaĂźtre dans la masse Elle se voudrait apathique Insensible,Ne plus rien ressentir Bloc de glacePour toutes les peines qui la tuent Ă petit feu DrĂŽle d'ironie Quand certains cherchent Ă raviver des flammes Mais elle se met Ă comprendreCeux qui veulent oublier Se cacher, censurer leurs propres pensĂ©esPour ne plus ressentir Ces pointes destructrices Sentiment drĂŽle de nom quand mĂȘme Il y a sang, dedans Puis centime aussi On en revient Ă l'argentC'est dommage pour la fin ce iment de beaux mots finissent comme ça pourtantComme scintillement Une Ă©toile morte peut-elle briller ?Il y a cette peauQui rejoint la sienne Un geste calme et apaisantElle ne cherche pas au dĂ©partPensant que c'est une chimĂšreUn Ă©niĂšme coup du sort Qui veut encore jouerComme si il n'en avait pas fait assezPuis cette voixCelle d'une folle d'une illusion Elle n'a jamais su si elle Ă©tait rĂ©elle ou non Comment pourrait-elle ?Un trainUne attaqueDes dĂ©bris et du sang qui claque Il y a tant de choses qui ont fait Qu'on ne pouvait pouvait pas savoirLes idĂ©es sont toutes emmĂȘlĂ©es qui es-tu ?Un ange gardien Ou simplement un autre aiglon mort Elle ne peut ĂȘtre qu'oiseauPuis une questionQu'est-ce qu'elle raconte ?Comment savoirCe que cache le liquide Ă©toilĂ© ?VoilĂ qu'elle pose Ă nouveau ça mainSur la plaieNon, il doit y avoir une erreur Je ne sais pas, c'est sans doutes de la peintureĂ moins que Et si l'apparition avait raison ?Pourquoi mentirait-elleMais il y a bien une chose qui est sĂ»re Le sang c'est rougeOu brunOu foncĂ© mais ne parlons pas trop de couleurAlors que lĂ Ce qui glisse c'est grisDu coup pourquoi essaierait-elle De l'amadouer Sentiment non pas lui *impressiondetrahisonFaut pas Si ça se ditC'est moi qui me fait encore avoirpar le voile noir Est-ce que tu mens ?grande accusationMais rien que par sa prĂ©senceElle ne sait plus distinguersi dĂ©jĂ son apparition est mensonge qu'en est-il du reste ? Alice GrantSerdaigle Re Explore le chemin de traverseAlice Grant, le Sam 13 Jan - 2144 Trigger warning - abus d'alcool dans le 1er paragrapheTu te souviens de la premiĂšre foisOĂč tu t'es rĂ©veillĂ©e avec les traces de vinaigre sur les lĂšvresSans comprendre tes doigts passĂšrent dessus-Gorge t'Ă©tais levĂ©e, ton pieds heurta quelque chose de froid-Bruit de ramassant la bouteille vide c'est lĂ que tu as comprisQuel Ă©tait ton seul moyen pour t'Ă©chapperPour dĂ©barrasser ton esprit d'elleIl suffisait de la ne seras plus jamais lucide et heureuse en mĂȘme tempsIl te fallait jongler entre les deuxJusqu'Ă -ce qu'ils finissent par sa main tu retrouves tes dĂ©monsJe ne sais pas, c'est sans doutes de la peintureEt dans ses yeux la folieSalut toiOn danse?Le sang c'est rougeTu n'es plus aussi faible qu'avant qui glisse c'est grisTu as appris Ă soutenir ces regards emmĂȘlĂ©sA Ă©couter ces mots que tu mens ?Ce n'est pas ta premiĂšre partie contre la reine de cĆurTu commences Ă comprendreLes rĂšgles du es-tu capable de gagner?Elle a un bourreauElle a une couronneElle a une armĂ©eElle a le tempsEt toi tu asJe ne mens jamais aux aveugles. L' une baguetteQue tu pointes sur son brasEpiskeyEnfin ce n'est pas ça qui est blessĂ© AliceAu moins c'est ensuite le murMulticorforsPour peindre les roses en te souviens maintenant?Les fleurs de la Maudite Grosse TĂȘte... GaĂ«lle PanyellaSerdaigle Re Explore le chemin de traverseGaĂ«lle Panyella, le Sam 20 Jan - 2258 Elle a le coeur dĂ©chirĂ© en mille morceaux Ă©parpillĂ©s Elle a le sang qui ne veut plus circuler il est en quelque sorte sĂ©chĂ© Elle a la vie qui semble partiepourtant elle est toujours lĂ Elle a cette sensation de fin alors que cet " il Ă©tait une fois "raisonne toujours dans sa tĂȘtecomme si c'Ă©tait le dĂ©but Des horreurs Une maison hantĂ©e par des chats des chiens des fous Ă lierEt dans tout ce bordel c'est une statue de mĂ©tal une simple armure poussiĂ©reuse LĂ pour la figuration Une figure vieille, innocenteQui tente Ă tout venant de donner des conseils Mais elle ne connait plus la vie lui dit-onAlors elle saigne, pour les temps oubliĂ©s Elle veut de nouveau sentir un corps chaud proche d'elle respirer Mais rien ne vient, il n'y a plus que du nĂ©ant Une simple carcasse de gĂ©ante mortePlus qu'un trou noir bĂ©antTout lui Ă©chappeUn monde lui parait innacessible et de cet ordre malĂ©fique elle ne tient plus que hainemalgrĂ© les derniers morceaux d'amourauxquels elle s'accroche coĂ»te que coĂ»temais ça devient compliquĂ© ;tout se brisel'armure se fend la petite vie qui Ă©tait dedans se retrouve nue face Ă toutface Ă ses yeux et les mots sâemmĂȘlent quelle bĂȘtise !Je ne mens jamais aux aveuglesBrume de l'automne autourElle doit se rĂ©soudre Cette histoire de mĂ©tal C'est encore une illusionPour se protĂ©gerEt AliceSacrĂ©e Alice Elle n'a jamais eu l'air aussi rĂ©elle Qu'en cet instantOĂč d'une baguette elle soigne Les maux de tous les tempsUn autre sort, qui ne tache que de gris le mur d'en face, encore un Ă©chec RienRienRienRienElle sort de sa coquille rouillĂ©e mais ça ne fonctionne pasDe quelle autre couche doit-elle se dĂ©barrasser cette fois ?Non pas de celle des souvenirs, ça elle en a besoinD'une voix qui se veut forte mais rĂ©sulte faibleElle murmure Le train ! Le lapinOui, je crois que je m'en souviens Peindre en rouge est une idĂ©eMais encore faut-il savoir le voir et ça c'est plus compliquĂ©De ses doigts elle touche la surface rugueuse Cherche sur les taches une nuanceComment on fait pour enleverla poussiĂšre de sept annĂ©es sur des yeux habituĂ©s Ă ne plus voir ? Regard amourachĂ© sur le dĂ©ni de l'armure Peut-ĂȘtre que c'est plus simple au final d'ĂȘtre derriĂšre le cĂŽtĂ© sombre du mur oĂč il n'y a rien Ă chercher Alice GrantSerdaigle Re Explore le chemin de traverseAlice Grant, le Mer 14 FĂ©v - 1644 Au fond de ses yeux la lumiĂšre reste ratĂ© l'interrupteur. Et la Reine continue de poings se serrent, tu ne peux pas encore la laisser gagnerAlors que ce n'est mĂȘme pas de toi dont il s'agitCette fois tu es presque forteCe sera suffisantIl faudra train ! Le lapinOui, je crois que je m'en souviens Elle se souvient, toi un peu comme te battre avec ta propre en rouge est une idĂ©eMais encore faut-il savoir le voir et ça c'est plus compliquĂ©Ses doigts courent sur la tĂąche rouge. on fait pour enleverla poussiĂšre de sept annĂ©es sur des yeux habituĂ©s Ă ne plus voir ? ...utilisez le balais SWIFFER! sorry....Tu pourrais tout simplement...CrAqUEr___Mais j'en sais RIEN, moi!Coup de poing, coup de rage sur le murEt va-t-en T'es responsable de rienCe n'Ă©tait pas toi la psychopathe tarĂ©eC'Ă©tait juste quelqu'un dans ta tĂȘteEt tu l'as tuĂ©T'as de comptes Ă rendre Ă tomber cette pathĂ©tique envie d'ĂȘtre utile et barre-toi d' il t'en faut plus pour abandonner. Il Ă©tait une fois tu Ă©tais aussi malade qu'elle. Vous avez traversĂ© le sombre pays ensemble, et aujourd'hui tu ne peux pas la laisser tomber. Alors est-ce que pour une fois ça peut se passer comme dans les contes de fĂ©e? S'il vous plaĂźt. Respire Ă fond. Tu vas trouver, tu trouves tu attrapes la bouteille dans sa avec ça en tout casSourireIl suffit de souffler dessusAh, les te rappelles des couleurs?Je suis sĂ»re que tu peux les revoirElle sont partoutDans les rires des gensAu fond des nuits Ă PrĂ© au LardPrĂšs du cĆur quand on se sent chez soiLa lumiĂšre d'une lampe quand on se croyait perdu en forĂȘtUn enfant qui crie un nomUn ami qui rĂ©ussit...Tu ne t'arrĂȘteras pas de parlerAvant de voir ses yeux briller. Re Explore le chemin de traverseContenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Ilsse plaignent que leurs cheveux sont trop difficiles Ă manipuler et ramasser le fer plat est le seul moyen dâapprivoiser les vagues indisciplinĂ©es. Mais vous devez comprendre que la texture de vos cheveux est vraiment spĂ©ciale et que vous pouvez lâutiliser Ă votre avantage. Tout ce dont vous avez besoin est de choisir les bonnes coiffures pour
Posts Likes Following Archive bleak-hypodermic Tout est en dĂ©sordre. Les cheveux. Le lit. Les mots. La vie. Le cĆur. More you might like petit-atelier-de-poesie Multitude, solitude termes Ă©gaux et convertibles par le poĂšte actif et fĂ©cond. Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non plus ĂȘtre seul dans une foule affairĂ©e. »Auteur Baudelaire Livre Petits PoĂšmes en prose » bleak-hypodermic failins failins âLes Ăąmes fortes ont des sentiments bien plus violents que les autres quand elles sont tendres.â â Voltaire, LâIngĂ©nu via artdelivre bleak-hypodermic Les plus belles annĂ©es de ma vie Ă©taient l'enfance, et le lycĂ©e. L'enfance pour l'insouciance et l'innocence que j'ai perdu. Et le lycĂ©e car il m'a changĂ© radicalement par rapport aux affreuses annĂ©es de collĂšge. MĂȘme si je le qualifie de âbelles annĂ©esâ, ça n'a pas tout le temps Ă©tait une vie rose pleine de paillettes et d'artifices. Il y avait eu des moments oĂč j'ai complĂštement chutĂ©, une vĂ©ritable descente aux Enfers. Mais j'ai rencontrĂ© des ĂȘtres tellement magnifiques, j'ai vĂ©cu des moments tellement inoubliables, et c'est ces moments qui font de moi la personne que je suis aujourd'hui. Chaque personne que j'ai pu rencontrer m'a construit ou meurti, je garde en moi leurs mots, leurs gestes et leurs folies. Je suis fait de tous mes souvenirs, de mes peines, de mes joies, de mes amours; et comme une maison qui n'aura jamais terminĂ© de se construire, j'attendrai en me dĂ©labrant que ces ĂȘtres si spĂ©ciaux viennent me bĂątir, me dĂ©molir ou recoler mes morceaux. L'un te des plus beau texte Ă me yeuxđ€ bleak-hypodermic Voix me rend compte combien le temps est prĂ©cieux, il passe tellement vite et on passe Ă cĂŽtĂ© de tellement plein de merveilleuses occasions. On les pense, elles passent par notre tĂȘte comme un avion de papier, mais au bout de quelques secondes peuvent ĂȘtre froissĂ©es et jetĂ©es. En rĂ©alitĂ© on est tous des putain de trouillards, tous. Des ĂȘtres minuscules submergĂ©s par la peur du risque et des Ă©ventuelles consĂ©quences de nos actions. On est constamment noyĂ© dans le doute, on tourne en rond sans pouvoir se dire les choses. Des choses que l'on garde enfermĂ©es, qu'on ne laisse pas Ă©chapper de notre tĂȘte et qui finissent par s'oublier petit Ă petit. Nous n'imaginons pas l'Ă©ventail de possibilitĂ©s qui s'offrent Ă nous si juste on apprenait Ă saisir cette chance, Ă appliquer cette idĂ©e toute construite que notre parole rĂ©fute. Puis arrive l'heure de notre dernier souffle et nous emporterons avec nous tout ce que nous n'avons pas sĂ»t dire. La vie est courte et il y a tellement de choses que j'aimerai faire ou dire, ne serait-ce qu'un âje t'aimeâ. bleak-hypodermic Ce qui est mauvais pour le coeur est bon pour l' ce crayon je dessine mes noirs sont les mots qui les regard s'y dissipe Ăąme salit par ces souvenirs qui me blanc marbe et vide sur l'iris se le rĂ©sultat de la brĂ»lure y voit dĂ©couler l'encre du la veine du coeur, le chemin elle orage se faufile au bas de l'oeil de dĂ©part pour peindre ma tempĂȘte est mon sauveur qui saurait faire taire mes maux. La graine possible qui ferait refleurir mon coeur en morceaux. Il est le porteur de peines et de joies. Grand rĂ©cepteur de douleurs et d'effroies. Entre mon art et le paradis, c'est l'art que je choisis.
31 Le dĂ©sordre nâest Ă©videmment pas une maladie. Il peut mĂȘme ĂȘtre chez certaines personnes une sorte de choix de vie, nous rappelant que rien nâest jamais acquis ni stable. Mais ce nâest pas le cas chez vous, puisque votre propre dĂ©sordre vous gĂȘne. Je ne sais si cela vous consolera, mais vous nâĂȘtes pas la seule.
-33% Le deal Ă ne pas rater Jumbee Roundnet â Jeu de plein air Ă 29,99⏠⏠⏠Voir le deal MĂFAITS ACCOMPLISâą Corbeille &&. GALERIES ET CREATIONS AuteurMessageYoshinoInvitĂ©Sujet °O€ A Dead Angel's Life €O° Sam 20 Mai 2006 - 230 Tiens tiens... Un journal. Un nouveau. Tout neuf pour une toute nouvelle annĂ©e. Si je me mettais Ă Ă©crire dedans? Tout d'abord faut pas le considĂ©rer comme un objet... C'est quelqu'n, un journal. Un fidĂšle confident et peut-ĂȘtre mon seul ami. Bref... Comment t'appeler? Takumi. Parfait... Maintenant que tu as un nom, baptisĂ© par ma simple et pure personne, je me donne un surnom pour simplement dĂ©voiler mes sentiments. Pour me donner un pseudonyme, quelque chose qui reflĂšte ma rĂ©alitĂ©. Quelque chose de symbolique...Je vais m'appeler pour ce journal Angelic Dead. N'est ce pas significatif? Gothique, Sombre, Perdue, Triste... Cela va bien et concorde bien avec ma personnalitĂ©. Takumi, sache que je te confierais toutes sortes de choses et il faudra te sentir prĂȘt Ă toutes les affronter. Je n'ai pas une vie monotone comme toutes ces idiotes de petites princesses Ă leur je suis quelqu'n de diffĂ©rent... Je suis bizzare, sombre, renfermĂ©e, et je te demande simplement de me laisser parler sans mot dire. Sur ce, j'espĂšre devenir ta seule amie, comme ce sera rĂ©ciproque pour toi, du moins je le pense. Au moins, un journal comme ami, ce n'est pas si chance Ă Ă©couter tous mes rĂ©cits de mort, tous mes rĂ©cits sanguinaires ou joyeux, dĂ©pendant de mon ce...Angelic Dead alias YoshinoDerniĂšre Ă©dition par le Sam 1 Juil 2006 - 1926, Ă©ditĂ© 1 fois YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Dim 28 Mai 2006 - 021 Takumi,VoilĂ . Je suis Ă Poudlard depuis maintenant une journĂ©e. Il faut maintenant deviner dans quelle maison je suis... D'aprĂšs moi ce n'est pas trop difficile. Ăvidemment, le vert, le noir, l'argent, le sang pur, Salazar Serpentard m'acceuille Ă bras ouverts. Maintenant je ne sais pas si mes parents auraient aimĂ© que j'y soit. AprĂšs tout, je ne les ai jamais connus, ils Ă©taient peut-ĂȘtre tout le contraire de ce que je suis. Peut-ĂȘtre Ă©taient-ils des aurors cachĂ©s travaillant pour cette saletĂ© de ministĂšre... Je n'espĂšre pas. Je suis une fille sombre et baignĂ©e par le mal, sans savoir oĂč nager pour trouver la sortie. C'est fou... J'aimerais tant avoir quelqu'n autre que quelques morceaux de parchemin pour me soutenir. MalgrĂ© tout cette pensĂ©e est complĂštement ridicule car je sais que je n'aurais jamais personne... Avec tout ce que je fais, comme disent les autres. Il paraĂźt que je suis mĂ©chante... Ah bon? Je ne savais pas. MĂ©chante, ça veut dire quoi? Expliquez moi... Je ne sais pas ce que ça veut dire. Allez, dites moi je vous prie !Ce que je viens d'Ă©crire ce n'est pas que des conneries, c'est la vĂ©ritĂ©, Taku. C'est vrai quoi, qu'est ce que ça veut dire ĂȘtre mĂ©chante? Pour l'instant je suis en train de pleurer... C'est ĂȘtre mĂ©chante? Je ne pense pas vu que je pleure tout le temps... Quoique si je suis tout le temps mĂ©chante... On ne sait jamais. Il faudra le dĂ©couvrir parmi tous les secrets que cache cette foutue vie. J'en ai marre... J'aimerais ĂȘtre comme les autres et ĂȘtre gentille ». Mais le problĂšme, c'est que ça aussi je ne sais pas ce que ça veut dire...Oh Seigneur... Et maintenant on me dit qu'il faut trouver des amis. LĂ aussi il n'y a aucun dictionnaire qui puisse me l'expliquer. J'ai cherchĂ© et il n'y a que des mots du style Anaconda » ou encore quelques prĂ©noms de sorciers cĂ©lĂšbres. Et je ne m'aviserais jamais de toucher quelque chose de moldu. Regarde, un petit dessin.... Qui me reprĂ©sente, enfin... On peut dire. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Mar 20 Juin 2006 - 136 Ma chĂšre Taku,SincĂšrement dĂ©solĂ©e de n'avoir pas pu t'Ă©crire avant. J'Ă©tais occupĂ©e, disons... Quelques rencontres particuliĂšres, eh oui je vais te raconter ma vie... J'ai rencontrĂ© la ministre de la magie. Effrayant non? Au contraire. Elle Ă©tait au cimetiĂšre en mĂȘme temps que moi quand... Oh attends le prochain paragraphe, tu veux? Eh bien alors elle m'as parlĂ©, comme une philosophe, comme un ange ou un dĂ©mon, je ne sais pas trop. Nimporte qui l'aurait trouvĂ© adorable, mĂȘme moi j'ai presque craquĂ© parce qu'elle Ă©tait si originale, intructive et passionnĂ©e de la pluie, comme moi... Elle aimait les Ă©toiles et rĂȘvait de vivre avec les anges, comme moi... N'est ce pas effrayant ou mĂȘme incroyable? Je le crois bien...On se ressemble, tu vois. C'est rare de trouver quelqu'n qui me ressemble. Bien il y a cette directrice... Je ne l'aime pas tellement mĂȘme si au fond de moi je la trouve trĂšs gentille. Elle veux ĂȘtre gentille avec moi alors que moi je suis mĂ©chante. Ne l'a t-elle pas remarquĂ©? Je voulais lui parler de la magie noire et elle me parlait des dragĂ©es surprises ou pire encore, du bal... Ce n'Ă©tait pas vraiment la personne que je cherchais. Ă vrai dire, Mikomi Tenshi, la grande directrice aurait Ă©tĂ© bien mieux. Sauf que elle Ă©tait un peu occupĂ©e et je n'ai pas voulu la dĂ©ranger. Eh oui, je suis respectueuse envers mes supĂ©rieurs. Mais le suis-je pour Yuna? Il le faut bien, sinon je pourrais me choper une retenue nimporte quand. Je m'en fiche, d'ailleurs... Alors je ne sais une premiĂšre annĂ©e Ă trainer dans la salle des fantĂŽmes. Quelle garce. Pff... Je n'ai pas envie de t'en autre nouvelle Je suis prĂ©fĂšte. Irina Minskaya a Ă©tĂ©e nommĂ©e prĂ©fĂšte en chef. Tant mieux pour elle. Quand Ă moi, je ne sais pas trop quoi faire, Ă vrai dire. Je ne suis pas du style Ă dire aux gens Eh toi ! Fais gaffe ou sinon tu auras une retenue ! » Oh ma Takumi, juste Ă en penser je pĂšte de rire... C'est idiot, non? J'espĂšre que tu m'aideras lĂ dedans. Au moins je suis fiĂšre de moi, j'ai rencontrĂ© le beau prĂ©fĂšt de Poufsouffle. LĂ aussi, je ris. Yoshino Nakatomi, la SUBLIME prĂ©fĂšte des Serpentards, sortir avec un blaireau?AprĂšs cela il y a eu le bal. J'ai changĂ©, lĂ bas. J'ai lĂ©gĂšrement dansĂ©. Personne ne m'as reconnu, voilĂ sans doute pourquoi personne ne m'as invitĂ©e. Je suis mĂ©chante et belle. Ahhh voyez le beau ne veux pas t'annoncer la plus grande nouvelle dans un long paragraphe. Une phrasePapa et Maman sont enterrĂ©s dans le cimetiĂšre prĂšs de l'Ă©cole. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1522 J'ai fait une dĂ©couverte encore plus effrayante aujourd'hui. Je vais plutĂŽt tout te raconter, du rĂ©cit des trois jeunes filles de PrĂ© Au Lard, en Janvier... Clac ! »Le tiroir du fond du dortoir des filles de 5Ăšme annĂ©e Ă Serpentard se referma brusquement, poussĂ© si violemment qu'il aurait pĂ» tomber si une jeune fille avec des traits asiatiques magnifiques ne s'Ă©tait pas prĂ©cipitĂ©e en soupirant pour ne pas le laisser tomber, en crainte de rĂ©veiller les autres. Cette derniĂšre s'avança Ă nouveau vers son lit et s'y assit, fixant le vide du plancher. C'Ă©tait aujourd'hui la premiĂšre sortie Ă PrĂ© Au Lard pour les Ă©lĂšves de la troisiĂšme Ă la septiĂšme annĂ©e. D'aprĂšs ce qu'on avait dit au sujet de ce petit village en bordure de l'Ă©cole de Sorcellerie de Poudlard ou se trouvait particuliĂšrement ce dortoir, il Ă©tait enjouĂ© et il y avait toujours beaucoup de mondes. Les boutiques Ă©taient farfelues et merveilleuses et tout le monde Ă©tait gentil. Par contre, la jeune fille assise sur le lit vert et argentĂ© ne semblait pas du tout vouloir ĂȘtre gentille et s'amuser. Elle avait un air froid et arrogant, des traits sĂ©vĂšres et mĂ©chants, mais tout au fond de son visage on dĂ©celait la peur et le dĂ©sespoir. Yoshino Nakatomi Ă©tait bien diffĂ©rente de ses camarades. Pourquoi?On a toujours dit que la plupart des jeunes adolescentes mĂȘnent une vie enjouĂ©e, que tous les garçons les suivent et qu'elles s'habillent toutes Ă la derniĂšre mode. On dit que leurs parents sont toujours prĂšs d'elles Ă leur acheter tout ce qu'elles voudront, que ça soit des peluches ridicules ou des billets de spectacle pour les Bizzar' Sisters. En d'autres mots, les Ă©lĂšves de Poudlard Ă©taient souvent pourries gĂątĂ©es et avaient tout ce qu'elles voulaient, des garçons jusqu'aux gĂąteaux d'anniversaire avec dix bougies chacune contenant un cadeau. Bref, elles menaient une vie simple et sans problĂšmes, et une fille de ce genre aurait Ă©tĂ©e ravie de participer Ă la sortie de PrĂ© Au Lard ce jour de la prĂ©fĂšte de Serpentard qui Ă©tait maintenant entrain de poser son Ă©pinglette sur sa poitrine dĂ©corĂ©e d'un blouson noir, n'avait pas une vie comme ça. Depuis qu'elle avait un an, toutes sortes d'Ă©vĂšnements Ă©taient apparus dans sa vie comme des nuages de poussiĂšre ou des bulles qui Ă©clatent. Tout d'abord la mort de ses parents, ou plutĂŽt l'assasinat par des ennemis, car les parents de Yoshino Ă©taient fabricants de baguette magiques et Ă©taient trĂšs renommĂ©s. Or, dans ce monde affreux, rĂšgnent toujours des jaloux... Ces derniers l'ont jetĂ©e Ă la mer dans un panier que Chinatsu Pang, la directrice adjointe de l'Ă©cole de Sorcellerie du Japon a rĂ©cupĂ©rĂ© des flots. Pendant 5 annĂ©es la jeune Nakatomi a vĂ©cu dans l'ignorance de sa famille et Ă©tait choyĂ©e par l'Ă©cole qui avait dĂ©cidĂ© de la garder. Or, lors de sa cinquiĂšme annĂ©e, elle avait appris tout sur la mort de ses parents, comme un mur qui se dressait devant elle. Dix ans plus tard, aprĂšs cinq annĂ©es d'Ă©tudes Ă l'Ă©cole, elle entrait enfin Ă Poudlard, la cĂ©lĂšbre Ă©cole d'Angleterre, la plus renommĂ©e s'y plaisait-elle? Mieux qu'au Japon, c'Ă©tait certain. Au moins ici il y avait des fantĂŽmes, des cours de Magie Noire, des directrices expĂ©rimentĂ©es et des professeurs renommĂ©s. De plus, le chĂąteau Ă©tait un vrai labyrinthe passionnant Ă visiter pour une exploratrice du type de la jeune asiatique. Quelques semaines plus tard aprĂšs son arrivĂ©e, elle avait Ă©tĂ©e nommĂ©e prĂ©fĂšte de sa maison, Serpentard, le grand ami des sangs pĂ»rs et total ennemi des moldus. Cette maison collait bien Ă son caractĂšre, du moins c'est ce qu'elle pensait, et elle avait de trĂšs bonnes notes, ce qui ne changeait guĂšre de son Ă©cole Asiatique. Or ce jour, elle n'avait pas du tout envie d'aller au village, sauf si il y avait un coin ou deux dans le fond du village pour des achats de Magie Noire. Cette pensĂ©e dĂ©jĂ certaine pour Yoshino s'accentua et elle fĂ»t plus excitĂ©e de se rendre Ă la sortie de la journĂ©e tout d'un coup. Bon allez... »€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€Le vent. Cette force effroyable qui vous fouette le visage au moindre mouvement ou avancement contre lui. Il est Ă©goĂŻste, ce vent. Il veut toujours ĂȘtre le premier sur le chemin, pas question de le dĂ©passer. Mais ce jour prĂ©cis, il devait ĂȘtre trĂšs en colĂšre car les Ă©lĂšves de Poudlard, emmitouflĂ©s dans leurs mitaines et manteaux, le recevaient de plein fouet. En essayant d'avancer dans le parc pour atteindre les grilles gardĂ©es par le concierge, ils pataugaient dans la neige tandis que le vent s'amusait Ă leur mordre le visage. Les premiers du tas Ă©taient quelques Ă©lĂšves courageux » de Gryffondor, suivaient les Serdaigles et les Poufsouffles et pour finir les Serpentards. Chaque maison Ă©tait menĂ©e par les prĂ©fĂšts et les prĂ©fĂšts en chef se trouvaient tout au bout. La prĂ©fĂšte des Serpentards marchait le plus possible comme si il n'y avait aucune bourrasque, bien que ce fĂ»t presque inĂ©vitable. De temps Ă autre, elle se retournait vers la file des Verts et Argent qui la suivait. Enfin, aprĂšs quelques minutes d'effort convenable, ils se retrouvĂšrent devant les grilles en attendant que le responsable leur fasse passer un petit ballon sur le corps pour dĂ©tecter tout objet dangeureux. Les troisiĂšmes annĂ©e de Gryffondor s'excitaient tous devant la cloture, sautillant et se frottant les mains pour ne pas avoir froid. Quand tout cela fĂ»t fini, la prĂ©fĂšte de Serpentard se retourna Ă nouveau et fit signe Ă ses Ă©lĂšves de sa main droite OhĂ© ! On m'Ă©coute ici ! Merci. Vous devez vous promener par groupe de quatre et ne pas rester seul si vous ĂȘtes de troisiĂšme ou quatriĂšme annĂ©e. Quand aux annĂ©es supĂ©rieures, elles sont libres. Vous pouvez visiter tous les magasins du village et absolument vous rendre ici Ă deux heures ou vous rejoindrez vos directeurs et directrices de maisons, pour notre cas, ce sera Kaori Harada, la directrice des Serpentards. Sur ce, essayez de bien vous amuser, chers amis Serpents... Allez... Plus vite, froussards.. »Yoshino Nakatomi lança un dernier regard au village avant de poser un pied chaussĂ© d'une botte noire dans l'ouverture de la grille."Scratch !"Valenna eut un lĂ©ger sursaut, avant de cligner lentement des yeux, tentant de ne pas brusquer son rĂ©veil, ce qu'elle dĂ©testait par-dessus tout ; car le sommeil Ă©tait prĂ©cieux, Ă son avis. Ainsi, entrouvrant ses paupiĂšres, elle chercha d'oĂč venait le bruit, comme le dĂ©chirement de quelque chose, et vit, sur le lit d'Ă cĂŽtĂ©, sa colocataire qui dĂ©chirait une feuille d'un cahier. Elle eut envie de se lever pour la gifler, mais tenta de reprendre contenance, et de se rendormir, car elle avait encore du temps devant elle pour replonger dans ses rĂȘves. A peine avait-elle refermĂ© les yeux que le bruit retentit de nouveau dans la piĂšce avec brutalitĂ©, et cette fois, elle ouvrit grand les yeux et repoussa sa couverture d'un geste sec. Sa colocataire tourna le regard vers elle, bafouillant des excuses sans intĂ©rĂȘt, et Valenna passa la main sur son visage fatiguĂ©, avant de soupirer d'agacement. D'habitude, elle Ă©tait avenante et gentille, et d'ailleurs connue pour ça chez les Serdaigles. Travailleuse, elle Ă©tait toujours prĂȘte Ă donner un coup de main Ă quelqu'un ; mais elle avait des principes. L'un de ceux-lĂ Ă©tait qu'on ne la rĂ©veillĂąt jamais pendant son sommeil, car sinon elle se rĂ©vĂ©lait de trĂšs mauvaise humeur, ce qui Ă©tait toujours catastrophique pour son entourage. Ainsi, ses yeux bleus rencontrĂšrent ceux de sa colocataire, et cette derniĂšre dut y lire tout son ressentiment, car elle laissa tomber les feuilles sur le lit, comme en geste de rĂ©demption, et s'excusa encore une fit un geste de la main qui signifiait "Laisse Tomber", et se dirigea avec une dĂ©marche maladroite vers l'Armoire brune du Dortoir, qui contenait toutes les affaires qu'elle avait, ainsi que celles de sa colocataire. Quand on regardait, c'Ă©tait assez amusant, car les deux parties Ă©taient trĂšs diffĂ©rentes sa colocataire regorgeait d'affaires, d'accessoires, de vĂȘtements, de jeux Ă©lectroniques. Un ensemble colorĂ© et trĂšs gai, en somme. De son cĂŽtĂ©, Valenna avait beaucoup moins de vĂȘtements, mais elle s'en servait avec soin, et les couleurs Ă©taient souvent dans le noir, le rouge ou le blanc. Cela variait trĂšs rarement, et seulement pour les grandes occasions, puisqu'on pouvait voir sa robe de soirĂ©e soigneusement disposĂ©e. Sa nature n'Ă©tait pas de dĂ©penser tout son argent dans des vĂȘtements qui ne lui plaisaient qu'Ă moitiĂ© et qu'elle ne metterait qu'une fois ; car elle n'avait pas beaucoup d'argent, et elle cherchait dans le pratique mĂȘlĂ© Ă l'esthĂ©tique. Et non pas seulement dans l'abondance. Ainsi, avec soin, elle regarda par la fenĂȘtre, Ă©tudia le temps avec une moue significative, et choisit finalement un jean de couleur foncĂ©, ainsi qu'un pull noir, qui lui faisait une belle silhouette. Aux pieds, elle mit des bottes noires, simples, mais Ă©lĂ©gantes. Enfin, elle attrapa d'une main sa cape d'hiver noire, et de l'autre son sac dans lequel elle avait tout ce qui comptait vraiment Ă ses yeux, et elle sortit de son dortoir sans mĂȘme jeter un regard Ă sa Colocataire.*****Dans le Hall, une foule d'Ă©lĂšves se pressaient en tout sens, et elle haussa un sourcil en les regardant avec un dĂ©dain non dĂ©nuĂ© d'amusement. Du haut de son statut de SeptiĂšme AnnĂ©e, elle observait d'un oeil critique le tohu bohu qui rĂ©gnait. Les Poufousffle Ă©taient les plus agitĂ©s, les Gryffondor discutaient en riant, les Serdaigles pensaient, solitaires, et les Serpentards, immobiles, jetaient des regards noirs autour d'eux. Valenna trouvait cette situation trĂšs reprĂ©sentative pour chacune des maisons, mais sans rĂ©flĂ©chir plus, elle passa dans la Grande Salle, oĂč elle but simplement un jus d'orange, avant de ressortir. A l'ExtĂ©rieur, un vent glacial s'infiltrait dans les moindres recoins des vĂȘtements des ElĂšves, qui frissonnaient, et les Petits claquaient mĂȘme des dents. Cependant, tous Ă©taient trĂšs joyeux Ă l'idĂ©e d'aller Ă PrĂ©-au-Lard, village rĂ©putĂ© pour sa gaietĂ©, et pour la libre magie que l'on pouvait exĂ©cuter. Valenna, elle, serra sa cape d'hiver contre son corps aux formes grĂącieuses, et marcha, sans vraiment regarder les autres Ă©lĂšves. Seul la PrĂ©fĂšte de Serpentard lui en imposait un peu, de loin, comme elle parlait aux Serpentards, et son discours fit sourire Valenna, qui resta immobile pour l'Ă©couter. Quand Yoshino se remit Ă marcher, la Serdaigle, sans vraiment s'en rendre compte, avança Ă ses cĂŽtĂ©s, avec une nonchalance aprĂšs quelques secondes, elle se rendit compte que ce serait stupide d'aller jusqu'au village en silence, sans prononcer un mot Ă Yoshino, qui ne tarderait pas Ă s'apercevoir de la prĂ©sence Ă©trange d'une Serdaigle Ă ses cĂŽtĂ©s. Ainsi, elle tourna le visage vers elle, et avec un intĂ©rĂȘt contenu, bien cachĂ© par un visage avenant mais avec une certaine indiffĂ©rence, elle lui parla."Bonjour, lui dit-elle d'une voix douce. Il fait froid, tu ne trouves pas? ajouta-t-elle."PremiĂšre approche. Ridicule. PathĂ©tique. Mais au moins, le premier pas avait Ă©tĂ© fait. J'ai demandĂ© Ă la Lune... Si elle voulais bien de moi... Elle m'as dit j'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme ça... Et toi et moi, on Ă©tait tellement sĂ»rs... Padapapapapa... »C'Ă©tait ridicule que une jeune prĂ©fĂšte de Serpentard chante cette chanson calme et sereine, car tout premiĂšrement les Vert et ArgentĂ©s n'Ă©taient aucunement sereins, mais plutĂŽt agressifs, arrogants et trĂšs MĂ©chants ». En second, la mĂ©lodie douce qui sortait de la bouche fine de Yoshino Nakatomi n'Ă©tait rien d'autre qu'une musique moldue. La jeune femme, en outre, dĂ©testait les moldus et trouvait qu'ils ne servaient Ă rien. Comment vivre sans magie? Comment faire toutes les tĂąches mĂ©nagĂšres et s'amuser sans magie? Aucun Quidditch, aucun mauvais tour... Non, non c'Ă©tait presque impossible Ă ses yeux. Mais bref, elle aimait beaucoup la musique moldue, et c'Ă©tait la seule chose qu'elle apprĂ©ciait de cette sorte de culture fantaisiste et trĂšs trĂšs modeste. Elle s'arrĂȘta de chanter pendant un instant, relevant son sac Ă main noir sur sa cape et releva la tĂȘte, ses cheveux maintenant blonds sur le crĂąne mais noirs au bout de mĂšches voltigeants autour d'elle, caressĂ©s violemment par le vent. Elle Ă©tait bientĂŽt arrivĂ©e Ă PrĂ© Au Lard, le cĂ©lĂšbre effet, quelques minutes plus tard, toujours les pieds dans la neige glacĂ©e, les yeux perçants et tristes de la jeune asiatique repĂšrĂšrent quelques toits, quelques petites maisons fantaisistes qu'on pouvait apercevoir de loin. Son regard se contenta de ne pas ciller tandis que les petits Poufsouffle de troisiĂšme annĂ©e les pointaient tous du doigt en riant. Yoshino poussa un long soupir d'exaspĂ©ration avant de tourner Ă nouveau son regard vers ses bottes argentĂ©es et mouillĂ©es par la neige. Ce qu'elles Ă©taient bafouĂ©es. Mais ce n'Ă©tait pas vraiment sa prĂ©ocupation premiĂšre. Du moins pas pour l'instant. Le village heureux et bruyant de PrĂ© Au Lard leur ouvra ses portes et tous les Ă©lĂšves se prĂ©cipitĂšrent en courant dans l'enceinte. La Japonaise, quand Ă elle, demeura au loin et marcha lentement, bien qu'elle eut voulu courrir et ĂȘtre libre, elle aussi... Un jour, on lui disait... ~ minuscule ville s'installait sur une ou deux rues, peut-ĂȘtre mĂȘme trois, couvertes de neige, mais celle ci nettoyĂ©e. Des petits chanteurs chantaient des cantiques d'hiver bien que NoĂ«l fĂ»t passĂ©, d'autres paysans avec des gros nez s'exclamaient que le prix d'une bouse de dragon Ă©tait devenu beaucoup trop cher, et il y avait des enfants de tout Ăąge qui se lĂšchaient les babines devant le magasin de HoneyDukes, la confiserie magique. Le regard agacĂ© de la jeune Nakatomi se transforma Ă©galement en regard enfantin et gourmand, mais elle y renonça car elle aperçut au loin un magasin de Farces et Attrapes, parfait pour la Magie Noire et les tours spĂ©ciaux qu'elle voulait prĂ©parer aux alors que tout autre chose attira son attention. Non pas une boutique encore plus merveilleuse que les deux autres, mais un objet vivant. Quelqu'n de vivant. Qui marchait auprĂšs d'elle... Une jeune femme. Mais elle n'en voyait pas le visage. Seulement les bottes qui marchaient au mĂȘme rythme que Yoshino. Ă cĂŽtĂ© d'elle. C'Ă©tait les mĂȘmes chaussures que l'Asiatique. Peut-ĂȘtre avait-elle trouvait quelqu'n qui lui ressemblait, comme cette nuit dans le cimetiĂšre, cette femme...~ Quand vous regardez les Ă©toiles, Ă quoi pensez vous?Comme la jeune Shakespeare, cette merveilleuse ministre qui l'avait fascinĂ©e, qui lui ressemblait dans tous les contextes et qui la qualifiait d'ange, comme Yoshino le pensait Ă©galement, en ajoutant un mot de dĂ©sespoir juste aprĂšs. Serait-ce la mĂȘme personne? Le mĂȘme type de personne? C'est ce qu'elle allait voir. Mais juste avant qu'elle n'aie eu le temps de relever la tĂȘte, une voix douce et enfantine surgit de la propriĂ©taire des bottes. Quand elle eut fini sa phrase, la prĂ©fĂšte referma les yeux en signe de dĂ©ception. Non elle ne lui ressemblait pas. Elle Ă©tait mĂȘme sĂ»re que elle Ă©tait Ă Gryffondor, cette maison idiote pour les soit-disant courageux. Elle tourna la tĂȘte pour apercevoir un visage cristallin. Une Serdaigle mhhm ? Mouais. J'en connais un peu. Et il fait froid, oui il fait froid. C'est nul. Affreusement nul. »La rĂ©ponse de Yoshino aussi, Ă©tait nulle. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1528 Le Soleil Ă©tait prĂ©sent, mais si loin qu'on ne ressentait aucunement sa chaleur, et que ses rayons que la plupart trouvaient bienfaiteurs Ă©taient comme interceptĂ©s par les Lourds Nuages entre l'Astre et les Anglais. Cela rĂ©veilla un souvenir chez Valenna, et trĂšs vite, elle se plongea dans ses pensĂ©es, sans plus faire attention Ă Yoshino qui n'avait pas encore remarquĂ© sa fois, Valenna avait pris l'Avion, vers huit-neuf ans, avec ses grands-parents, qui l'avaient sagement placĂ© prĂšs du hublot. A l'Ă©poque, elle montait dĂ©jĂ sans problĂšmes un balai, et volait avec plaisir tout autour du Manoir oĂč ils l'avaient recueillie. Mais l'avion l'avait transformĂ©, c'Ă©tait un voyage qu'elle aurait aimĂ© voir continuer pendant des jours et des jours. Au dĂ©collage, elle avait senti une brusque inflation dans ses oreilles, et avait consciencieusement mĂąchĂ© le chewin-gum que lui avait donnĂ© sa grand-mĂšre, puis s'Ă©tait collĂ©e au hublot durant tout le vol. Avant de dĂ©coller, elle avait eu peur car le temps Ă©tait orageux, nuageux, terrible. Tout le Ciel Ă©tait couvert de mille Nuages, et elle se disait qu'elle ne pourrait pas profiter du Vol. Au contraire ! Une fois dans les Airs, elle avait dĂ©couvert un monde totalement diffĂ©rent au-dessus des Nuages, c'Ă©tait le Paradis."Et voilĂ , lui avait dit sa grand-mĂšre, tu as de la chance ! Premier vol extraordinaire comme il fait orageux en bas des nuages, et que nous sommes en fin de journĂ©e, tu vas voir le Pays des Anges... Regarde, on dĂ©colle... MĂąche bien ton chewin-gum ou tu vas avoir mal aux oreilles. TrĂšs bien. Et maintenant, regarde !"Valenna avait hochĂ© de la tĂȘte, et regardĂ© par le hublot, voyant maintenant une file de Nuages Blancs qui s'Ă©tendaient, comme la Glace dans l'Artique, comme une Mer de Sel, comme le Paradis. La Fillette avait applaudi, heureuse, et souri jusqu'aux oreilles ; et n'avait pas lĂąchĂ© le spectacle des deux heures de vol. Seul l'atterrissage avait pu lui faire dĂ©tourner les yeux... En ce moment, pendant qu'elle marchait, Valenna levait les yeux vers les Cieux orageux, et se disait que peut-ĂȘtre quelqu'un, comme elle, faisait sa premiĂšre expĂ©rience dans un bel avion, qui la faisait survoler... le Paradis. Ce fut le regard de Yoshino qui la fit sortir de ses pensĂ©es, alors elle dĂ©tourna les yeux vers elle, et sentit un brin de dĂ©ception dans le regard de la PrĂ©fĂšte, comme si elle espĂ©rait quelqu'un d'autre, que Valenna n'Ă©tait pas celle qu'elle espĂ©rait. Peut-ĂȘtre s'Ă©tait-elle fait des idĂ©es sur la personne qui tenait ces bottes. Ces bottes ! Valenna vit qu'elle portait les mĂȘmes que celle de Yoshino, et ses yeux brillĂšrent quelques instants. Si elle avait cru aux coĂŻncidences, ou au Destin, cela lui aurait semblĂ© ĂȘtre un beau signe. Mais elle n'avait pas de croyance particuliĂšre. La religion? Ce n'Ă©tait pas encore quelque chose de dĂ©fini chez elle... Elle jeta un nouveau regard vers Yoshino, et fut triste de voir qu'elle n'Ă©tait pas le profil dĂ©sirĂ©. Peut-ĂȘtre la Serpentard aurait souhaitĂ© quelqu'un de sa maison. Pas une Serdaigle, peut-ĂȘtre. Valenna, cependant, ne pensa pas un instant Ă baisser les yeux, et soutint le regard quelque peu dĂ©sapprobateur de la Serpentard, qui, finalement, lui rĂ©pondit. Sa remarque sur les Serdaigles fit lĂ©gĂšrement sourire Valenna elle n'Ă©tait pas de la pire catĂ©gorie pour Yoshino ; c'Ă©tait un point plutĂŽt positif."Tu trouves? demanda Valenna avec un infime sourire, par rapport au froid. C'est beau, en tout cas, quand il fait froid, dit-elle en montrant d'un signe de tĂȘte les jardins enneigĂ©s Ă leur droite, et les dĂ©corations de NoĂ«l tardives Ă leur gauche. Mais le vent est furieux aujourd'hui... acheva-t-elle."Mieux. Mais pas encore ça. Elle cessa de la regarder, car elles arrivaient lentement dans le Village de PrĂ©-au-Lard. Elles passĂšrent la Grille, et se trouvĂšrent dans le Lieu si agrĂ©able. Honeydukes ouvrait ses portes aux dizaines d'Ă©lĂšves qui sautillaient de joie - et peut-ĂȘtre de froid - Ă sa vue. Plus loin, il y avait un Magasin de Farces et Attrapes, et Valenna vit que le regard de Yoshino dĂ©rivait dessus."Si ça ne te dĂ©range pas, lui dit-elle avec une certaine audace, et un sourire, on pourrait aller au Magasin de Farces et Attrapes."Un papillon? En hiver? Mais qu'est ce qu'il faisait lĂ ? C'Ă©tait peut-ĂȘtre un signe d'espĂ©rance, une lueur d'espoir dans cet infini ocĂ©an de blanc. Le monarque en loccurence vint se poser doucement sur l'Ă©paule gauche de la prĂ©fĂšte des Serpentards qui lui sourit d'une façon gentille et maternelle. Ce signe de joie dans la marĂ©e de froideur qui rĂ©gnait autour d'eux lui redonna le sourire qu'elle n'avait pas eu depuis ce fameux cours de dĂ©fense contre les forces du mal avec le prĂ©fĂšt de Poufsouffle qui avait l'air dĂ©goutĂ© de la camarade de Yoshino qui avait fait un strip-tease devant le professeur en classe. Son air effarĂ© lui avait donnĂ© envie de rire, mais comme Mr. Rocstone avait enlevĂ© cent points Ă Serpentard pour cette conduite innaceptable, elle s'Ă©tait emportĂ©e et avait geulĂ© autant que son camarade. Ensuite, le soir, elle y avait repensĂ© et Ă©clatĂ© de rire dans le dortoir, rare chez le petit insecte lui rappela non seulement ce moment joyeux sur son lit, mais Ă©galement un souvenir si lointain, lointain que mĂȘme un Ă©lĂ©phant avec la plus grande mĂ©moire n'aurait pĂ» s'en rappeler. Alors, pour la troisiĂšme fois depuis qu'elle Ă©tait Ă Poudlard, la fameuse Ă©cole de Magie pour adolescents, Yoshino Nakatomi replongea dans ses souvenirs d'enfance, comme une pensine, comme si tous ces moments n'Ă©taient qu'une ville et que Ă chaque fois elle entrait dans une diffĂ©rente maison, mais cette fois, la maison dans laquelle elle entrait Ă©tait trĂšs trĂšs difficle Ă trouver, et un papillon l'avait guidĂ©e jusque lĂ , jusqu'Ă la maison de ses un an, avec ses parents prĂšs d'elle... Tout prĂšs, si prĂšs...FLASH BACK Dai Suki Kimiko... »Un homme d'une trentaine d'annĂ©es caressait la joue d'une jeune femme du mĂȘme Ăąge magnifique, avec des yeux noirs pourtant si joyeux, et une bouche si fine, rouge et parsemĂ©e de reflets venant du soleil qui brillait dans la cour ou ils se trouvaient. Un peu plus loin, une jeune asiatique de peut-ĂȘtre un ou deux ans Ă©tait Ă quatre pattes dans l'herbe verte toute fraĂźche et avait le mĂȘme sourire que sa mĂšre. Plus loin sur le gazon Ă©tait couchĂ©e un morceau de bois. Mais pas un morceau de bois ordinaire... Une baguette magique. La petite se mit Ă gambader plus vite et lorsque les lĂšvres de ses parents s'effleurĂšrent, elle poussa un petit cri car l'escargot qu'elle avait fait apparaĂźtre dans ses mains venait d'Ă©clater. Non pas juste l'animal, mais Ă©galement la petite fille riait Ă prĂ©sent aux Ă©clats, aprĂšs avoir poussĂ© un petit Ah ! » de surprise et d'intrigue. Ses parents se joignirent Ă elle bien que son pĂšre avait un air sĂ©vĂšre Ă moitiĂ© amusĂ© sur son visage. Il se rua vers elle et la souleva dans les airs en la faisant tournoyer et lui chuchota Ă l'oreille Combien de fois je t'ai dit de ne pas jouer avec ma baguette, petite peste, hein? »FIN DU FLASH-BACK~ Back into reality...La jeune femme ouvrit et referma ses yeux puis regarda sa camarade de Serdaigle Ă cĂŽtĂ© d'elle qui avait la mĂȘme rĂ©action. Elle Ă©galement avait eu un flash-back apparemment. Comme un rĂ©flexe, la jeune asiatique fixa son Ă©paule pour voir si le papillon y Ă©tait toujours mais non... Elle le voyait valser dans l'air, tout seul au loin, partant pour sa nouvelle maison, au chaud avec les siens. D'une voix faible, tremblotante, mais sereine, Yoshino murmura doucement Ă l'insecte qui lui avait fait revivre un des meilleurs moments de sa vie M... Merci... »Valenna, apparemment, venait de revenir Ă elle. La jeune Nakatomi n'Ă©tait pas encore rendue Ă ce point de la rĂ©alitĂ© mais lui sourit tout de mĂȘme d'un air franc en croisant les bras sur sa poitrine. Quand elle se rendit compte de ce qu'elle avait fait, elle fit une grimace et haleta. La jeune Serdaigle lĂącha un petit soupir avant de rĂ©pondre Ă la rĂ©plique assez arrogante de Yoshino. Cette derniĂšre la frappa. C'est beau, le froid, qu'elle disait. Pour elle, tout ce qui Ă©tait beau, c'Ă©tait le papillon orange et noir qui s'Ă©tait posĂ© dĂ©licatement sur son Ă©paule, comme une fĂ©e, et qui lui avait fait revivre tant de souvenirs. C'est pourquoi elle fĂ»t dĂ©goutĂ©e par sa rĂ©ponse, et, avec une nouvelle grimace, rĂ©pondit rapidement Beau, le blanc? Quelle horreur. Tu n'as pas vu le papillon qui s'est posĂ© sur mon Ă©paule? Ăa c'Ă©tait beau. Pas cet ocĂ©an de couleur neutre. »Enfin, la promeneuse resta sur place, le vent lui fouettant le visage en la glaçant de peur, et elle commença Ă chanter pour lui donner espoir, une vieille chanson japonaise. Heureusement, Valenna, qui n'avait fait aucunement attention Ă la rĂ©ponse de la Serpentard, lui proposa gentillement d'aller au Magasin de Farces et Attrapes. Sans rien dire, la jeune femme monta les marches qui menaient Ă la porte de Zonko et entra d'un pas vif, assurĂ© et calme. Elle avait le don pour avoir plusieurs sentiments en mĂȘme brise glaciale souffla parmi les branches touffues d'Ă©pines d'un sapin qui, lentement, fit tomber un peu de neige, blanche, gelĂ©e, et celle-ci fit sa chute sur un petit liĂšvre brun, qui marchait en laissant des traces de pas derriĂšre lui. La neige Ă©tait profonde, et l'animal se retrouva, le pelage blanc, frissonnant. Il se mit Ă courir, ses pattes arriĂšres se mouvant Ă un rythme affolant, pour que la neige s'Ă©chappĂąt dans l'air, en tous sens, volant, en un dĂ©sordre continuel. Enfin, des taches brunes apparurent sous la neige, et, bientĂŽt, il passa sur la route, oĂč avançaient les nombreux Ă©lĂšves de Poudlard, au grand ravissement des filles de Poufsouffle, qui l'accueillirent, et lui enlevĂšrent du dos la neige qu'il lui restait. Mais, animal sauvage, il ne tarda pas Ă s'enfuir de leurs mains malhabiles, pour retourner dans son paysage blanc, oĂč la libertĂ© Ă©tait le droit le plus prĂ©cieux qu'il conservait. Ce ne serait donc jamais un animal en cage d'une de ces filles, Ă©merveillĂ©es par son simple pas, pourtant si naturel pour un liĂšvre. Il se retourna une derniĂšre fois - les filles lui firent un signe de la main - puis disparut au milieu des nombreux sapins, qui penchaient leurs branches lourdes de neige.*Corre, bonito, antes de que te atrapen...*Il n'y eut bientĂŽt plus ombre du liĂšvre, et Valenna tourna donc son visage vers le chemin qu'elle parcourait aux cĂŽtĂ©s de Yoshino, dont elle entendit une rĂ©ponse sarcastique, presque mĂ©chante. Elle hĂ©sita Ă rĂ©pondre quelque chose, sous le coup de l'Ă©nervement qui la prenait, car elle dĂ©testait l'antipathie, ainsi que l'hypocrisie, mais la PrĂ©fĂšte de Serpentard entrait dĂ©jĂ dans le Magasin de Farces et Attrapes, la tĂȘte haute, avec un trĂšs lĂ©ger sourire. Valenna n'avait plus envie de lui faire plaisir, et savait Ă peine s'il servait Ă quelque chose d'entrer derriĂšre elle dans le Magasin, lorsqu'elle entendit un piaillement d'oiseau qui se rapprochait."Lueur ! dit-elle en voyant un joli Oiseau, trĂšs jeune, dĂ©barquer, tache de couleurs dans le blanc."Le Petit Oiseau voletait dans l'air, grĂącieusement, cherchant Ă Ă©blouir la file des Poufsouffles, dĂ©cidĂ©ment amoureux des animaux, et beaucoup de filles se tournĂšrent vers Valenna avec envie, car elles avaient compris qu'il lui "appartenait". Cependant, elle ne considĂ©rait pas la situation ainsi ; il Ă©tait libre de ses mouvements, et elle n'Ă©tait aucunement sa "maĂźtresse". Simplement, il s'Ă©tait attachĂ© Ă elle, et elle Ă lui, et c'Ă©tait une affection gaie qui en valait la peine, en rĂ©alitĂ©. Elle siffla un coup, et Lueur cessa de faire son coquet, pour s'approcher, Ă grands coups d'ailes, de la Serdaigle impatientĂ©e. Il se posa sur sa main droite, et elle caressa ses plumes douces, avant d'enlever un peu de neige d'au-dessus de sa tĂȘte. Puis elle le regarda avec Ă©tonnement lui tendre un petit rouleau de parchemin ; d'habitude, c'Ă©tait toujours sa chouette qui lui portait les lettres ! Sauf si Lueur avait Ă©tĂ© chez son grand-pĂšre, dans ces cas-lĂ , il l'aurait utilisĂ© comme courrier... Etonnant. En haussant trĂšs lĂ©gĂšrement les Ă©paules, et dĂ©roulant le parchemin, elle dĂ©couvrit l'Ă©criture soyeuse de son grand-pĂšre, toujours si soignĂ©e. Hochant de la tĂȘte, elle lut les quelques lignes qu'il lui avait adressĂ©."Ma TrĂšs ChĂšre Valenna,Je suis trĂšs occupĂ© en ce moment, et c'est pour cela que ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Mais j'ai quelque chose Ă t'annoncer, que je n'ai encore jamais pu te dire. Il faudrait que l'on en discute ensemble... Je peux simplement te dire que nous ne sommes pas ta famille, tout comme ceux que tu as considĂ©rĂ© comme mĂšre et pĂšre jusqu'Ă maintenant. Je t'expliquerai tout m'excuse pour tout ce grand-pĂšre."Valenna eut de plus en plus de mal Ă continuer sa lecture, ses yeux se brouillant Ă©trangement, son esprit refusant de comprendre ce qu'elle lisait. Au fur et Ă mesure, elle enroulait ce qu'elle avait dĂ©jĂ lu, et Ă la fin, elle dĂ©glutit lentement, sous les regards quelque peu inquiets de quelques Ă©lĂšves. Ainsi, elle recula, et sans mĂȘme voir, c'Ă©tait la Porte du Magasin, ouverte par Yoshino, et elle entra, Ă reculons, sans le vouloir, sans s'en rendre compte, dans un nuage d'Ă©motions indescriptibles. On lui avait menti, pendant dix-sept ans. Avait-on considĂ©rĂ© qu'elle n'avait pas assez vĂ©cu d'horreurs? Qu'elle n'Ă©tait pas capable d'entendre cela? Et... Elle ferma les yeux lentement, et faillit dĂ©faillir. Alors, elle s'appuya contre un mur vide, en face d'Ă©tagĂšres qui laissaient apparaĂźtre tant d'Ă©trangetĂ©s, pour les Farces. Valenna sentit la prĂ©sence de Lueur se rapprocher, et l'Intendant du Magasin rouspĂ©ter, avant de voir le visage blĂȘme de la Jeune Fille. Cependant, il ne s'immisça pas dans le moment, s'Ă©loigna, et laissa l'oiseau sur l'Ă©paule de Valenna. Immobile. AtterrĂ©e. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1537 Une silhouette flou sâavança le long dâun sentier de pierres . Une silhouette fĂ©minine , a premiĂšre vue . Le temps devenait de plus en plus couvert , laissant un lĂ©ger vent faire surface . Un vent glacial qui vint caressait la peau de Keiko⊠Les cheveux bataillant dans le vent , la jeune fille entama le refrain de la chanson quâelle fredonner . Accompagner du souffle des feuilles , elle sâĂ©leva dans le ciel Ă©toilĂ© , dĂ©ployant ses longues ailes brumeuses . Un sourire AngĂ©lique sâinstalla sur ses lĂšvres , un sourire que personne ne pouvait rater . Il Ă©tait remarquable , doux et chaleureuxâŠMais surtout , il reflĂ©tait le bonheur de la jeune fille . Un bonheur Ă©tincellent , inoubliable . Il Ă©tait unique , tout comme cette jeune fille qui souriait . Cet Ange tomber de nulle part⊠Elle sâenvolait en direction du Paradis , elle avait toujours penser que câĂ©tait mieux , quâon apprener a vivre , lĂ bas . Et alors se sourire sâeffaça , pour faire place a un visage Ă©merveillĂ©e par la beautĂ© de cette endroit ⊠Le Paradis , elle y Ă©tait enfin⊠DRIIIIIIINNNNNNNNNGGGGG !!! » Doux rĂȘve sâenvola , le rĂ©veil sonna et Keiko fut obliger de se rĂ©veiller , quittant son monde , quittant son Paradis . La main proche du sol , Keiko manqua de peu de tomber par terre . Elle se leva alors , dâun geste gracieux , puis regarda par la petite fenĂȘtre qui se trouver prĂšs de son lit en baldaquin . Sa vue Ă©tant floue au rĂ©veil , elle ne voyait presque rien⊠Dans un grand et large soupir , elle sâavança alors , sâasseyant prĂšs de la fenĂȘtre . Puis elle approcha sa main de celle-ci , jusquâa toucher la vitre glacial . Un lĂ©ger frisson parcoura la jeune fille , laissant son regard perplexe devant ce paysage si majestueux . Sa gorge Ă©tait nouer , elle repensait a ce rĂȘve quâelle avait fait⊠Son Paradis Ă©tait si loin maintenant⊠Elle se souvint alors de cette chanson quâelle Ă©tait censĂ© fredonner dans son rĂȘve . Jamais elle nâavait entendu cette mĂ©lodie auparavant . LĂ©gĂšrement surprise , elle se mit a rĂ©flĂ©chir ⊠Se rappelant de chaque note quâelle avait fredonnerâŠPuis elle reproduisit la mĂ©lodie , qui Ă©tait cette fois , un peu plus grave que dans le rĂȘve . Dans cette mĂȘme solitude , Keiko quitta son dortoir , toujours en fredonnant la mĂ©lodie , si mystĂ©rieuse soit elle . Perdue dans ses pensĂ©es fĂ©eriques , la jeune fille bouscula quelquâun sur son chemin . Elle sâinclina comme pour sâexcuser , puis se remit en route , toujours avec cette mĂ©lodie . Chacun de ses pas Ă©taient rĂ©flĂ©chis , comme si elle calculer la longueur de chacun pour que celle-ci soit Ă©gale . Les yeux rivĂ©s sur ses pieds , elle continua , sans sâarrĂȘter . Quelques minutes passĂšrent , quand tout a coup elle tomba sur le sol , inconsciente . Assommer par le bruit des Ă©lĂšves , assommer par les cris de chacun , elle se releva aprĂšs quelques secondes dâaffaiblissement . Une jeune fille sâarrĂȘta devant elle , puis lâaida .* Keiko * Merci » rĂ©pliqua Keiko, froidement De rien , câest normal ⊠» rĂ©pondit la jeune fille Le regard de cette jeune fille Ă©tait neutre , perdu dans un horizon lointain que Keiko avait longtemps connu . Un avenir incertain se dĂ©plaçait dans ses veines , une envie soudaine de quitter la terre pour sâenvoler vers un endroit fait a partir dâun rĂ©el bonheur . Keiko connaissait cette envie , elle connaissait chaque souffrances que pouvait ressentir la jeune fille . Mais , en bonne Serpentard , Keiko se remit en marche , lançant un regard noir sur la jeune fille qui Ă©tait a Poufsouffle , dâaprĂšs lâinsigne qui se trouvait sur sa robe . Mais malgrĂ© ce regard brumeux , plein de haine , Keiko arriva a sourire , comme pour lui redire merci , encore et encore . Son sourire sâeffaça peu Ă peu , laissant place a un grand silence , un silence froid⊠Elle avait lâhabitude , mais ce silence lĂ devenaitâŠgĂȘnant⊠Son visage devenait de moins en moins expressif , reflĂ©tant son Ă©tat neutre habituel . Les habituels sourires forcĂ©s avaient soudain disparus , comme par enchantement ⊠Plus elle sâapprochait de la grande porte , plus il faisait froid . Elle sâĂ©tait dit , par intuition , quâil devait pleuvoir dehors⊠Mais elle sâĂ©tait bel et bien tromper , ce nâĂ©tait que le vent glacial qui courrait dans tout les sens . Un vent devenant de plus en plus violent , Ă©mettant de drĂŽle de bruits qui fasciner la jeune asiatique . Le bruit des feuilles se dĂ©plaçant dans leur arbre , le bruit des cailloux de croisant ⊠Tout ces bruits devenaient fascinant , presque artificiel . Keiko soupira alors , jusqu'Ă ce que quelques gouttes dâeau arrose sa peau nue . Des gouttes dâeau tomber de nulle part , la pluieâŠLâĂ©vĂ©nement quâelle aimait tant , reflĂ©tant sa solitude ⊠Elle aimait cette ambiance . Ca ne faisait que quelques minutes quâelle Ă©tait arriver a lâextĂ©rieur du chĂąteau , mais elle avait lâĂ©trange impression dây ĂȘtre depuis des heures , voir des jours entiers . * Keiko * Dai suki⊠» Dit elle alors , comme inconsciente de toutes ses paroles . Elle continua alors a fredonner la mĂ©lodie , se rĂ©pĂ©tant cette phrase , ces mots . Dans sa tĂȘte , son rĂȘve repasser en boucle , comme un disque rayer . Elle aurait voulu immortalisĂ© ce moment , mais câĂ©tait presque impossible . Au bout de plusieurs minutes de marche , elle se trouva devant une route , un chemin Ă©trange⊠Un petit sentier imitation sable . Le sable quâelle avait dĂ©jĂ vu en mĂ©diterranĂ©e ⊠Et ses souvenirs tournĂšrent uns a uns dans son esprit , laissant place a quelques larmes de nostalgie . Elle avait honteâŠHonte de pleurer en public , de se rabaisser autant en montrant quâelle Ă©tait faible . La grande Serpentard , la dure , redevenait la petite fille triste et dĂ©primĂ©eâŠCâĂ©tait impossible⊠Elle ne pouvait pas redevenir la fille quâelle Ă©tait avant , ce nâĂ©tait quâun cauchemar⊠Alors elle se pinça , jusqu'Ă remarquer que tout ça Ă©tait bien rĂ©elâŠElle se mit alors a courir , courir en direction dâun endroit qui lui Ă©tait toujours inconnu . Elle voulait fuir la rĂ©alitĂ© , peut ĂȘtre bien partir loin⊠Mais sa rĂ©alitĂ© la rattrapĂ© quand elle bouscula une jeune fille . Celle-ci semblait ĂȘtre a Poudlard aussi , et elle Ă©tait accompagner dâune jeune asiatique . A prĂ©sent sur le sol , Keiko soupira devant elle-mĂȘme . Elle avait tellement honte quâelle aurait pu sâenterrer vivante ⊠Les larmes continuaient de couler le long de ses joues pales , Keiko essayer tant bien que mal de se relever , mais elle tourna la tĂȘte et remarqua que la jeune fille quâelle avait bousculer Ă©tait , elle aussi , sur le sol . Elle la regarda alors quelques instants , jusqu'Ă remarquer quâelle Ă©tait a Serdaigle⊠* Keiko * Excuse moi⊠Je nâai pas vraiment fait gaffe , je suis dĂ©solĂ©e » RĂ©pliqua t-elle , le regard de plus en plus perdu dans le mĂȘme horizon que celui de la jeune fille prĂ©cĂ©dente , la jeune Poufsouffle qui lâavait aider a se relever . Elle Ă©tait bel et bien consciente que le jour dâaujourdâhui nâĂ©tait pas de son cĂŽté⊠Elle se mit alors a sourire , jusqu'Ă se relever et tendre sa main en direction de la jeune fille qui semblait ĂȘtre a Serdaigle . Elle aurait voulu se prĂ©senter , mais lâhonneur lâobligea a rester dans le silence total⊠Elle avait dĂ©jĂ trop honte pour en rajouter une couche . Elle se contenta alors de jeter un regard noir a un passant qui semblait rigoler de la situation dans laquelle Keiko sâĂ©tait mise .C'Ă©tait immense. Des Ă©tagĂšres de friandises, sucrĂ©es, truquĂ©es, dĂ©licieuses ou magiques, fascinantes et attachantes, mĂȘme de compagnie. Des miliers et des miliers de friandises... Mais ce n'Ă©tait que le premier Ă©talage. Il Ă©tait situĂ© devant une fenĂȘtre mais on pouvait tout de mĂȘme apercevoir une petite partie du village de PrĂ© Au Lard. Yoshino s'approcha, l'air intĂ©ressĂ©, et aperçut une boutique colorĂ©e portant l'enseigne de HoneyDukes, la confiserie magique. Sa bouche s'ouvrit, ses yeux s'Ă©carquillĂšrent, oubliant leur tristesse et un sourire d'enfant s'installa sur son visage Japonais. Si il n'y avait qu'un petit Ă©talage dans la boutique de Farces et Attrapes qui Ă©tait fait de sucreries, alors elle ne pouvait imaginer la vĂ©ritable confiserie... Ăa devait sans doute ĂȘtre trop beau pour ĂȘtre vrai. Mais pour l'instant elle se concentra sur les Ă©talages actuels. La jeune asiatique se retourna pour faire signe Ă sa camarade de Serdaigle de la rejoindre mais elle constata avec surprise qu'elle n'Ă©tait pas encore rentrĂ©e. Peut-ĂȘtre Yoshino Ă©tait-elle pressĂ©e et impatiente, qui sait?Par la porte qui ne cessait de s'ouvrir et refermer par tous les gens excitĂ©s qui rentraient Ă la quatriĂšme vitesse dans ce magasin si magique, bien qu'on soit dans un univers de magie, la prĂ©fĂšte aperçut l'Ă©lĂšve avec ses cheveux bruns lui tombant aux Ă©paules, qui essayait d'attrapper un petit oiseau. Mais que faisait-il dans ce PĂŽle Nord? C'Ă©tait glacial...En observant de plus prĂšs, on apercevait que ce n'Ă©tait qu'un simple geai porteur de messages. La Serpentard s'Ă©tonna. D'habitude, c'Ă©tait les chouettes ou les hibous qui portaient le courrier, pas les petits volants comme les colibris ou les rossignols. Tout de mĂȘme, il fallait avouer que c'Ă©tait une façon originale et rĂȘveuse de poster des lettres. Le sourire maintenant disparu de la bouche de Yoshino rĂ©apparut quand elle vit que son amie dĂ©crocha le petit morceau de parchemin de la patte droite de l'oiseau voulant lire la lettre pour ne pas s'inflitrer dans la vie privĂ©e de la Serdaigle, la vert et argentĂ© recula et laissa la porte ouverte pour que sa camarade rentre une fois qu'elle eĂ»t fini de lire. Une ou deux minutes passĂšrent, pourtant la lettre n'Ă©tait pas si longue, Ă peine quelques lignes d'ailleurs trĂšs faciles Ă dĂ©chiffrer. Mais la septiĂšme annĂ©e Ă©tait figĂ©e sur place, comme si on l'avait changĂ©e en pierre. Peut-ĂȘtre avait-elle reçu une nouvelle triste ou trĂšs surprenante, Yoshino n'en savait rien et commençait Ă s'inquiĂ©ter, elle voulait aller vers la brune mais en mĂȘme temps c'Ă©tait risquĂ© d'enlever son pied de la porte, ça pourrait frapper quelqu'n au dernier moment. Alors, elle attendit, encore et encore...Enfin ! La jeune asiatique finit par se souvenir du prĂ©nom de la Serdaigle. Elle s'appelait Valenna. C'Ă©tait un nom si gracieux et angĂ©lique, il lui allait Ă merveille... Oui, elles s'Ă©taient souvent croisĂ©es en cours collectif. Sans se voir... Bizzare et dommage en mĂȘme temps. Car son amie avait le visage tendre d'un ange bienfaiteur. Mais ce mĂȘme ange semblait tout d'un coup dĂ©chu et triste de pouvoir vivre. Le dĂ©sespoir l'avait envahie. Par une lettre. La tristesse lui avait rendu visite par une lettre. Elle lui annonçait qu'elle allait venir l'envahir Ă cet instant prĂ©cis. La Serpentard ressentit un Ă©lan de tristesse vers son amie et dĂ©cida finalement de la nommer par son prĂ©nom qu'elle aimait tant en cachette V...Valenna... »Silence. Mais une autre rĂ©action se fit suivre. La Serdaigle rentra dans le magasin, mais toujours atterrĂ©e. Yoshino aperçut le gĂ©rant de la boutique qui commençait Ă s'Ă©nerver que le vent rentrait trop. Sa lĂšvre infĂ©rieure se fit mordre par ses dents. Vite... Non seulement elle voulait connaĂźtre se qui se passait mais aussi elle ne voulait pas se faire virer du magasin qu'elle avait tant adorĂ© du premier coup d'oeuil. DĂšs que la nouvelle ange dĂ©chue pĂ©nĂ©tra complĂštement dans le magasin, la lettre dans ses mains et que le petit oiseau se soit envolĂ© au loin, la jeune Nakatomi referma la porte d'un coup sec lorsque la septiĂšme annĂ©e reculait toujours. Elle aurait voulu l'arreter mais trop tard. Valenna avait attĂ©ri dans l'Ă©tagĂšre de bombabouses et quelques unes se renversĂšrent sur le plancher. La prĂ©fĂšte leva les mains au ciel. Pendant un instant, elle avait pensĂ© que les papillons portaient bonheur, surtout en hiver, mais apparemment, pas autant que ça. Yoshino soupira et entreprit de ratrapper les quelques objets pour les replacer sur l'Ă©tagĂšre en bois, honteuse. Ma quĂ© ce quĂ© cĂ© que toutes ces baliverrrrnes dans ma boutique, mesdemoiselles? HĂ©? » SincĂšrement dĂ©solĂ©e, monsieur, c'est mon amie elle euh... Elle est attĂ©rĂ©e par une nouvelle, excusez la... » Ah ouĂ©? PrrrochĂ©ne fois c'est dĂ©hors ! »L'accent espagnol du vendeur retentit dans la tĂȘte de la Serpentard qui entreprit de laisser Valenna avec ses problĂšmes. Cette derniĂšre s'Ă©tait dĂ©tachĂ©e de l'Ă©tagĂšre, sans prendre le temps de ramasser, et alors sa camarade se sentit bien obligĂ©e de le faire Ă sa place. Avec une grimace d'impolitesse, la jeune prĂ©fĂšte se plaça face au gĂąchis et pensa fort Ă une formule qu'elle avait jadis appris dans son ancienne Ă©cole, au Japon. Une grande inspiration sortit de sa bouche rose et elle murmura d'une voix calme mais sĂ©rieuse RĂ©curvite. »Au moment oĂč l'asiatique releva la tĂȘte, ses cheveux blonds noirs voletants autour d'elle, le plancher comme neuf, elle aperçut la Serdaigle Ă terre, en face d'une autre Serpentard qui devait ĂȘtre de quatriĂšme annĂ©e. En murmurant son sortilĂšge, Yoshino n'avait sans doute pas entendu le Boum ! » qui avait produit cette chute. De toutes façons, elle Ă©tait pardonnĂ©e. Son amie n'avait pas cessĂ© d'ĂȘtre endormie depuis qu'elle avait vu ce petit bout de parchemin, et sa camarade n'en savait absolument rien. Cette fois, le vendeur se mit Ă protester, crachant toutes sortes de jurons et les menaçant. La quatriĂšme annĂ©e, qui avait des airs japonais comme sa prĂ©fĂšte, murmurait qu'elle Ă©tait dĂ©solĂ©e et qu'elle n'avait pas voulu faire ça, que c'Ă©tait un accident. Mais ses larmes n'avaient pas Ă©tĂ©es remarquĂ©es par la Serpentard. Seulement aprĂšs, car les larmes sont transparentes. On ne les vois que lorsque l'on ressent la mĂȘme tristesse. Et ce fĂ»t au tour de Yoshino de vouloir pleurer, pleurer simplement par ce regard, car elle reconnut avec toute la tristesse qu'elle avait receuilli pendant toutes ces nuits, tout ce qu'elle avait vĂ©cu se trouvait dans le regard de cette jeune fille. Le mĂȘme. RĂȘveur et angĂ©lique, rĂȘvant des anges et du paradis. Angelic Dead... Ne t'en fais pas. » D'un doigt gracieux, sans prĂȘter aucune attention Ă la Serdaigle qui se relevait, elle souleva une larme de la vert et argent et la garda sur son doigt. Comme un souvenir. ~ C'Ă©tait son tour d'ĂȘtre triste...-C'est elle. Elle que je cherchais pendant des annĂ©es. Cette fille au mĂȘme regard que moi, comme une soeur, comme une vĂ©ritable amie... Jamais je n'aurais cru voir quelqu'n qui me ressemblerait Ă ce point...Je n'ai pas fini, mais l'Ange est arrivĂ©e ici... YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1542 Le propriĂ©taire de la boutique de Farce et Attrappes regardait d'un air mauvais et soupçonneux les trois jeunes filles. Il grommelait dans sa barbe tout en vaquant Ă ses occupations. C'Ă©tait un homme d'une cinquantaine d'annĂ©e Ă la carrure imposante. Il Ă©tait gras et rougeaux. Le tablier qu'il portait Ă©tait d'un blanc immaculĂ©, fraĂźchement lavĂ©. Le proprietaire porta sa main Ă sa tĂȘte et se gratta le cuire chevelus. Il parlait mal l'anglais car, Ă©tant d'origine espagnol, son accent Ă©tait indĂ©chiffrable, ce qui lui avait voulu par le passĂ© de nombreux ennuis avec le ministĂšre de la magie. C'Ă©tait un homme qui avait tendance Ă brasser beaucoup d'air pour rien et Ă tempĂȘter rĂ©guliĂšrement pour un oui ou pour un non, ce qui Ă©nervait prodigieusement sa femme et davantage encore sa fille de quinze ans MĂ©lina. Mais en dehors de cela, c'Ă©tait un homme juste et gĂ©nĂ©reux qui n'avait pas eu la vie facile. Enfant, il avait vĂ©cu dans les barrios de Lima, au PĂ©rou. Il mendiait son pain pour pouvoir survivre. Sa vie Ă©tait faite de petits vols Ă l'Ă©talage et de matchs de Quidditch car bien que sa famille fut pauvre, elle Ă©tait issue d'une longue lignĂ©e de sang pur. A l'Ăąge de neuf ans, l'homme, encore enfant, perdit sa mĂšre des suites d'une longue maladie. Son pĂšre disparut mystĂšrieusement quelques semaines plus tard. Un jour, Ă Lima, il croisa la route d'un jeune et talentueux journaliste moldu qui parcourait le monde Ă la recherche de scoops qui lui permettrait d'obtenir le cĂ©lĂšbre prix Pulitzer. L'homme lui parla de Londres et des grandes capitales europĂ©eennes. Il n'en fallu pas plus Ă l'enfant pour que son esprit s'embrase. Il s'embarca Ă bord du premier paquebot en partance pour Londres. Vingt ans plus tard, il reprenait une vieille boutique dĂ©labrĂ©e de PrĂ©-au-Lard et y construisait un magasin de Farces et vendeur avait fini de se gratter la tĂȘte. Il jeta un regard Ă un bloc note posĂ© sur le comptoir et se rendit compte qu'il n'y avait plus en magasin de Canaris-Cui, une pillule qui provoquait le dĂ©doublement de n'importe quel volatil. Le proprietaire disparut dans la ce moment-lĂ , deux Ă©lĂšves de secondes annĂ©es appartenant Ă la maison des Gryffondors pĂ©nĂ©trĂšrent dans la boutique. Le premier Ă©tait grand et malingre, avec une peau trĂšs pĂąle et des cheveux blond vĂ©nitien, il s'appellait Arthew Parker. Le second, Mathis Profetis, Ă©tait plus petit et plus trappu. Les deux garçons riaient faisant fi des personnes qui se trouvaient autour d'eux. Ils parcouraient Ă grands pas les Ă©talages remplis de jeux magiques et colorĂ©s. Arthew saisit un tube de Dentis Blancae, une crĂšme que l'on pouvait substituĂ© au dentifrice et qui faisaient les dents noires pour plusieurs d'affilĂ©s. Le jeune rouge et or l'ouvrit discrĂštement, en glissa dans la paume de sa main, s'approcha lentement de son camarade par derriĂšre et plaqua vivement sa main contre la bouche de ce dernier. Mathis cria et protesta. Il se dĂ©batti de l'Ă©treinte dans laquelle le tenait son camarade. Lorsqu'il retrouva sa libertĂ©, il Ă©tait furieux. Il attrapa la premiĂšre chose qui lui tomba sous la main et le lança en direction de Arthew. L'affaire dĂ©gĂ©nĂ©ra. Les deux garçons avaient utilisĂ© et endommagĂ© de nombreux produits. Dans leur chamaillerie, ils avaient Ă©galement touchĂ© les personnes qui se trouvaient dans la boutique. L'un de se retrouva mĂȘme avec d'Ă©normes pustules de la taille d'un smarties sur le ces cris alertĂšrent le proprietaire qui remonta en vitesse. Entendant les bruits de pas approcher, Mathis et Arthew s'enfuirent de la boutique sans demander leur reste. L'homme, les bras sur les hanches, regarda l'Ă©tendu des dĂ©gĂąts. Il jeta un regard haineux aux trois jeunes filles et pointa un doigt vers elle."Vous ! Cha souffit toutĂ©s ces bĂ©tisĂ©s ! Dehors !!" saisit sa baguette magique et s'apprĂȘta Ă prononcer une formule quand....Etait-ce un rĂȘve? Ou peut-ĂȘtre un cauchemar? Ou encore quelque chose qui annonçait la mort ; mais on lui avait toujours racontĂ© qu'en plus de la lumiĂšre blanche qui inondait en ce moment-ci ses paupiĂšres, il y avait une sorte de petite musique. C'Ă©tait Ă©videmment des contes pour enfants, mais elle prĂ©fĂ©rait cette version Ă celle de beaucoup d'autres, qui disaient "Quand on meurt, Valenna, on disparaĂźt, on t'enterre, et c'est fini". Le choix n'Ă©tait pas compliquĂ© une version Ă©tait glauque Ă en mourir, et l'autre plus acceptable, mĂȘme si presque pathĂ©tique par la joie qu'on tentait de donner Ă cette mort effrayante. Valenna cherchait les Anges, ou quelqu'un qui l'accueillerait, les bras ouverts, au Paradis, oĂč elle passerait un moment tranquille, l'Ă©ternitĂ©, en fait. Et c'est juste Ă ce moment qu'elle entendit de trĂšs multiples voix, et des fracas, ou alors c'Ă©tait simplement son imagination, mais en tous les cas, elle cligna des yeux plusieurs fois, et vit de nouveau le monde ; un hoquet de stupeur lui Ă©chappa, d'ĂȘtre revenue. Aurait-elle prĂ©fĂ©rĂ© partir, Ă tout jamais, sous les yeux de multiples inconnus, la lettre de son grand-pĂšre Ă la main? Peut-ĂȘtre, mais inconsciemment, elle pensait Ă ce qui lui restait Ă vivre, et un frĂ©missement la parcourut, tandis qu'elle se sentait... trempĂ©e. Les Bombabousses qui avaient Ă©clatĂ©es laissaient une trace indĂ©lĂ©bile sur ses vĂȘtements, derriĂšre, alors qu'elle Ă©tait encore couchĂ©e Ă terre. Maintenant qu'elle reprenait contact avec le magasin, elle se rappela qu'elle Ă©tait avec Yoshino, en voyant la belle Asiatique inquiĂšte, peut-ĂȘtre pour elle - *Espoir*. Puis, elle tourna les yeux, et vit alors quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, mais plus jeune qu'elle, qui Ă©tait aussi mouillĂ©e, et en dĂ©duisit que c'Ă©tait elle qui l'avait fait tomber ; pourtant, elle ne lui en voulait pas, car, pendant quelques secondes, elle avait eu l'espĂ©rance que tout Ă©tait fini. Et c'Ă©tait une sensation prĂ©cieuse dont elle se souviendrait Ă tout qui Ă©tait Ă Poudlard, lui tendait la main, pour l'aider Ă se relever, mais Valenna ne voyait que son visage, et les larmes qui coulaient, et le rouge qui brillait sur les joues ; elle Ă©tait honteuse, et triste. Qu'y avait-il de plus horrible comme moment que ressentir ces deux Ă©motions, face Ă autant de personnes? Il Ă©tait certain que maintenant, elle ne ferait aucun commentaire sur la chute, ni sur les larmes, car ce serait comme troubler l'intimitĂ©, dĂ©jĂ si restreinte, de la jeune fille ; alors elle prit simplement sa main, se releva sans trop de difficultĂ©s, mais grimaça en voyant le parchemin de la lettre humide il Ă©tait tombĂ© dans la flaque d'eau. Pourtant, tout Ă©tait propre maintenant, car Yoshino avait remis de l'ordre, avec vitesse et efficacitĂ©. Un homme, qui devait ĂȘtre le propriĂ©taire, avait le visage rouge de colĂšre, mais Ă©tait parti dans l'autre sens, et Valenna regarda plutĂŽt l'Asiatique et l'Inconnue. Elle sentait le silence qui grandissait sans limites, et comprit qu'elle devait maintenant faire quelque chose. Elle broya le parchemin, avec une rage mĂȘlĂ©e d'une tristesse intense, et mit le rĂ©sultat dans une de ses poches, avant de regarder l'Inconnue. Yoshino lui parlait, et... pleurait. Et ce fut le moment oĂč Valenna se sentit de trop, et elle ne sut que faire, quelques secondes, un moment de malaise intense l'envahit, tandis qu'elle tentait de chasser ces idĂ©es, vainement. Elle se força donc Ă parler, lentement, pour ne pas laisser voir la distance qu'il y avait maintenant entre elle et les deux autres."Ce n'est pas grave, rĂ©pondit-elle Ă l'inconnue. Juste pour les prĂ©sentations, je m'appelle Valenna, et voici Yoshino..."Son regard montrait toute la gĂȘne qu'elle ressentait, malgrĂ© que sa voix Ă©tait toujours aussi douce, et son ton aussi posĂ© ; mais l'expression de son visage restait impassible. Comme toujours, c'Ă©tait ses grands yeux d'un bleu limpide qui laissaient Ă©chapper toutes les Ă©motions qui la dĂ©voraient ; elle devenait un livre ouvert Ă toute personne, quand les sentiments se bousculaient, ainsi que les Ă©vĂšnements. Elle dĂ©tourna donc les yeux, comme pour prĂ©server l'intimitĂ© qui se rĂ©vĂ©lait au grand jour, dĂ©taillant le propriĂ©taire, qui venait sĂ»rement d'AmĂ©rique Centrale ou d'AmĂ©rique du Sud. Celui-ci disparut dans la rĂ©server, et son regard se dĂ©cala lentement sur les Ă©tagĂšres ; au dĂ©part, elle Ă©tait venue pour Yoshino, mais elle se rendait compte que c'Ă©tait une vĂ©ritable caverne d'Ali Baba, cet endroit ! Des friandises par poignĂ©es s'Ă©tendaient, plus ou moins bien installĂ©es, toutes aussi appĂ©tissantes, et Valenna se sentit saliver avec un sourire. Puis, elle remarqua les quelques feux d'artifices, faux gants, qui se transformaient sĂ»rement en quelque chose de peu agrĂ©able, et autres. Les Bombabousses derriĂšre elle Ă©taient maintenant beaucoup moins nombreuses, aprĂšs les dĂ©gĂąts qu'elle avait commis, et que, aprĂšs tout, Yoshino avait en grande partie rĂ©parĂ©. C'est alors que la sonnette du magasin retentit, et deux garçons pĂ©nĂ©trĂšrent dans la boutique. Ils paraissaient bons amis, mais joueurs. Trop, d'ailleurs. Qaund l'un des garçons se retrouva les dents noires d'un mauvais produit, la bagarre se dĂ©clencha, par le lancer de tous les objets Ă portĂ©e de main, et le propriĂ©taire se hĂąta de les chasser, mais les dĂ©gĂąts Ă©taient faits. Il s'approcha alors Ă grands pas, l'air furieux, pour chasser les trois filles, seules, du magasin, et sortait dĂ©jĂ sa baguette, pour leur lancer un sort."EsperĂ© ! s'Ă©cria alors Valenna, retrouvant sa vivacitĂ© d'esprit. SĂ© que le causamos muchos problemas, y lo lamento. Ya nos vamos a ir, sin tocar a nada ; disculpenos, y que pasĂ© un buen dia."C'est alors que le PropriĂ©taire, Ă©coutant sa langue maternelle, esquissa un sourire charmĂ©, et qu'il hocha de la tĂȘte, rangeant sa baguette, mais avec tout de mĂȘme un geste de la main signifiant qu'elle devaient se hĂąter de s'en aller. Valenna se tourna alors vers Yoshino, et la TroisiĂšme Fille, sans plus penser Ă cette confidence, et leur fit un signe de la tĂȘte."On ferait mieux de se dĂ©pĂȘcher, les filles, chuchota-t-elle, en incluant dĂ©jĂ Keiko au groupe." YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1546 Cette mĂ©lodie sâĂ©tait soudain volatilisait , comme ci sa seule inspiration Ă©tait la solitude de Keiko. Une solitude qui avait disparu au moment de la chute ⊠La jeune asiatique regarda alors autour dâelle , ne voyant pas oĂč elle avait atterrit . Les larmes avaient dĂ» la rendre aveugle , lâempĂȘchant de voir oĂč elle allait . Elle regarda alors lâautre Serpentard , espĂ©rant que celle-ci lâaide a retrouver son chemin . Ne pouvant parler , elle se contenta du regard . Elle reconnut sa prĂ©fĂšte , la prĂ©fĂšte de Serpentard⊠Son regard devint alors de plus en plus admiratif face a cette jeune fille . Un jour , Keiko , tu y arriveras⊠» avait un jour , dit son pĂšre . CâĂ©tait peut ĂȘtre une des rares fois oĂč il avait parler avec sa fille , ou peut ĂȘtre encore une des rares fois oĂč il avait dit quelque chose deâŠcensĂ© , aux yeux de sa petite fille . Keiko se souvenait de ce jour lĂ , ils Ă©taient Ă Osaka , chez une amie a son pĂšre . CâĂ©tait un jour qui Ă©tait gravĂ© dans son esprit , elle pouvait rĂ©citer les moindres paroles de son pĂšre par cĆur . Le regard que lui portait la femme qui Ă©tait prĂ©sente Ă©tait Ă©trange , comme ci elle regardait sa propre petite fille⊠-FLASH BACK-Osaka , une petite ville que Keiko apprĂ©ciait . Elle se trouvait en compagnie de son pĂšre , lui tenant la main⊠CâĂ©tait rare , Keiko en Ă©tait consciente et câest pour cela quâelle allait profiter de ce moment . Tout deux se dirigeait vers la maison dâune amie a son pĂšre , elle Ă©tait EuropĂ©enne et avait la mĂȘme voix que la mĂšre de Keiko , a quelques dĂ©tails prĂšs . La petite courrait dans tout les sens , heureuse de vivre , heureuse dâĂȘtre lĂ . Mais ce bonheur se dissipa au fil de ses pas , dĂ©voilant un doute profond quâelle ne connaissait pas encore , mais qui allait se rĂ©vĂ©ler au fil des annĂ©es qui allaient passĂ©s . ArrivĂ©s prĂšs de la maison , le pĂšre de Keiko entra , en souriant a celle qui Ă©tait son amie , cette femme⊠Il Ă©tait heureux dâĂȘtre avec elle , et en oublier presque sa propre fille . Keiko lui serra alors la main , trĂšs fort , jusqu'Ă ce que celui-ci laisse Ă©chapper un petit cri de douleur . Il avait bien vu quâelle Ă©tait là ⊠Mais pas pour longtemps⊠Keiko , va donc tâasseoir sur le canapĂ© lĂ bas . Mon amie et moi voulions parler seul Ă seul . » dĂ©clara son pĂšre Le choc total . La petite fille exĂ©cuta alors les ordres de son pĂšre , les laissant seuls dans la cuisine . Une action quâelle nâaurait jamais dĂ» accomplir , car elle savait au fond que câĂ©tait mal , quâil lâavait oublier⊠Quâelle allait la remplacer ⊠Son regard Ă©tait de plus en plus pedu dans le vide , elle entendait des petits murmures , puis ça⊠Elle entendit cette phrase , la phrase quâelle espĂ©rait ne plus jamais entendre , surtout venant de son pĂšre⊠Un Je tâaime » quâelle avait connu , quand sa mĂšre vivait encore . Comment a-t-il pu la remplacer si viteâŠComment a-t-il pu lâoublier comme ça , câĂ©tait impossible ⊠Keiko se leva alors , jusqu'Ă courir dans la cuisine , voulant a tout prix voir quâelle rĂȘver , que ce nâĂ©tait pas rĂ©el ⊠Mais arriver prĂšs de son pĂšre , elle remarqua que ses lĂšvres Ă©taient poser sur celle deâŠcette femmeâŠcette inconnueâŠ* Keiko * NON ! » cria t-elle Cet Ă©vĂ©nement avait , sans doute , perturber Keiko . Elle sâen alla alors de la maison , se dirigeant vers lâocĂ©an qui Ă©tait tout prĂšs . Elle Ă©tait si petite⊠Comment avait il oser dĂ©truire sa vie , son enfanceâŠen si peu de tempsâŠComment a-t-il pu oser dĂ©truire Keiko , comme ça ? Elle Ă©tait si jeuneâŠElle Ă©tait sa fille ! -FIN DU FLASH BACK -Keiko Ă©tait a prĂ©sent adolescente , elle devait oublier le passĂ© , oublier cette partie de sa vie pour ne plus souffrir . Mais sa mĂšre , sa mĂšre nâĂ©tait plus lĂ , lui aussi nâĂ©tait plus lĂ . Elle ne pouvait vivre sans elle , alors elle souffrait , elle continuer ⊠Pleurant tout le temps , en rĂȘvant dâune vie meilleure , dâun ailleurs inconnu mais toujours lĂ , avec elle . Son regard devint alors extrĂȘmement vide , se dirigeant dans tous les sens jusqu'Ă se poser sur la jeune Serdaigle . Elle semblait , elle aussi , perdue , ou bien bouleversĂ©e . La jeune asiatique se mit alors a soupirer , jusqu'Ă Ă©couter les paroles du PropriĂ©taire. Il Ă©tait en colĂšre , il en Ă©tait rouge . Et câest alors que cette mĂ©lodie refit surface , comme ci la solitude de Keiko reprenait le dessus . Mais pourtant elle nâĂ©tait pas seule , il y avait tant de gens prĂ©sentsâŠIl y avait aussi elles⊠Mais elle ne pu sâempĂȘcher de fredonner la mĂ©lodie , silencieusement . CâĂ©tait plus fort quâelle , elle repensait a son rĂȘve , a sa vie⊠Ce nâĂ©tait peut ĂȘtre pas bon pour son moral , ça ne faisait que la dĂ©truire davantage , peut ĂȘtre maisâŠelle y Ă©tait presque obligĂ©eâŠComme ci son esprit Ă©tait contrĂŽlĂ©e par quelquâun qui ne voulait que la faire souffrirâŠson pĂšre , peut ĂȘtreâŠ* Keiko * Pourquoi il a fait ça⊠»Murmura la jeune asiatique , comme pour trouver une rĂ©ponse a cette question qui tourbillonnait dans son esprit . Elle voulait a tout prix savoir le pourquoi du comment , mĂȘme si elle devait souffrir encore plus quâelle ne souffre aujourdâhui . Son regard se posa alors sur la jeune asiatique , la prĂ©fĂšte de sa propre maison . Elle Ă©tait dâune beautĂ© Ă©blouissante , Keiko aurait mĂȘme cru voir un Ange passĂ©e au mĂȘme moment . Câest alors que la jeune Serdaigle se prĂ©senta , et prĂ©senta aussi ⊠Yoshino . Elles avaient toutes deux des prĂ©noms sublimes , reflĂ©tant leurs beautĂ©s presque angĂ©liques . Keiko se sentit de trop , jusqu'Ă reculer dâun pas et souffler . Elle nâĂ©tait pas stresser , pas du toutâŠelle Ă©tait juste embarrassĂ©e⊠Cette sensation Ă©trange de gĂȘner tout le monde redevint lâhabituel casse-tĂȘte de Keiko , se sentiment de ne pas ĂȘtre a la hauteurâŠdâĂȘtre pitoyable , pathĂ©tique⊠* Keiko * EnchantĂ©e⊠Je suis Keiko Takahashi ⊠» Pas un mot de plus . Elle se contenter de se prĂ©senter , le plus simplement possible . Au mĂȘme moment , le PropriĂ©taire se remit en colĂšre , pour une raison que Keiko ne connaissait pas . Elle sâen contre fichĂ©e , ce quâelle voulait , sâĂ©tait sortir au plus vite de cet endroitâŠĂ©trange . Elle recula alors , encore et encore , jusqu'Ă regarder Yoshino et Valenna . Elle avait peur de paraĂźtre idiote , alors elle sâavança et sâarrĂȘta prĂšs de Yoshino . Valenna se mit alors a parler une langue que Keiko ne connaissait pas , du moins quâelle ne comprenait pas . Elle parlait si bien que Keiko se doutait bien que câĂ©tait sa langue maternelle ⊠comme Keiko avec le Japonais , quâelle ne maĂźtriser moins bien depuis son dĂ©part âŠĂ©tant toute jeune , elle nâavait plus du tout la notion de la langue Japonaise , mais comptait bien parlait comme avant⊠Mais ses rĂȘveries furent interrompus par la voix de Valenna . Celle-ci disait quâil fallait partir au plus vite , incluant Keiko au groupe , chose rare⊠Keiko se mit alors a sourire , pour une fois heureuse . Elle regardait la tĂȘte que faisait le PropriĂ©taire , toujours aussi rouge de colĂšre pour une raison inconnue . La jeune asiatique nâavait pas vu la scĂšne , elle Ă©tait dans la Lune et ne vivait pas dans la rĂ©alitĂ© , du moins pendant quelques minutes . Elle se mit alors a rire doucement , toujours aussi contente , mais surprise du geste quâavait fait Valenna . Habituellement , Keiko Ă©tait plutĂŽt rejeter , voir manipuler mĂȘme si la jeune fille ne se laisser pas faire du tout .Un Ange. Depuis qu'elle Ă©tait Ă Poudlard et dans son enceinte, elle avait croisĂ© deux anges. L'une Ă©tait le Ministre de la Magie. Bien sĂ»r, le MinistĂšre de la Magie avait bien de la chance d'avoir un ange comme ministre. Mais pourtant nombre de gens avaient toujours dĂ©testĂ© le MinistĂšre et ses dĂ©cisions, mais jusqu'au jour oĂč elle rencontra son espĂ©rance, Sonatine... Jusqu'au jour ou elle rencontra Amy Shakespeare, sorciĂšre haute placĂ©e pour les affaires du Monde de la Magie, elle avait crĂ» que non seulement le Gouvernement n'Ă©tait qu'un pack de gros lourdeaux mais Ă©galement que les Anges n'Ă©xistaient pas. Mais les paroles qu'elle avait prononcĂ©, le regard que la Serpentard lui offrait... Magique...C'Ă©tait des preuves. Preuves que les anges existaient, preuves que le bonheur Ă©tait prĂ©sent, sous tellement de formes, un papillon, un sourire, un regard, une dragĂ©e surprise, comme Soanala l'avait si bien prĂ©cisĂ©. Oh comme Yoshino Nakatomi rĂȘvait de voir la vie sous un autre angle. N'Ă©tait-ce pas facile, quand on avait deux parents morts, des secrets Ă cacher, une existance reprochable? Oui, ce n'Ă©tait pas facile, mais il fallait essayer de faire de son mieux. Et elle allait le faire. C'Ă©tait dĂ©cidĂ©... DĂ©finitif, sujet clos. Et voilĂ ... Tu dois ĂȘtre un Ange. Le deuxiĂšme sur ma route. » murmura-t-elle Ă sa camarade d'une voix lointainement se releva tant bien que mal, Ă©poussetant la poussiĂšre de sa cape noire qui avait Ă©tĂ©e comme neuve jusqu'Ă ce que tout ça se soit passĂ©. D'ailleurs, Yoshino se demandait si c'Ă©tait possible que tant de choses courraient dans une seconde. Tout d'abord, Valenna avait appris une nouvelle fracassante, si forte que elle aussi ressemblait Ă un ange dĂ©chu. En fait, on Ă©tait tous anges quelque part en nous. Il fallait la trouver. La quatriĂšme annĂ©e l'avait trouvĂ© en bousculant la Serdaigle. Yoshino et la septiĂšme annĂ©e l'avaient trouvĂ© par un morceau de parchemin, une nouvelle qui vous clouait sur place et qui laissait couler les larmes sur vos joues. Mais oui... L'asiatique aussi avait eu ce sentiment clair ! Valenna ! Qu'est ce qui se passe...? Tu peux... »Mais elle fĂ»t interrompue par deux jeunes gens de deuxiĂšme ou troisiĂšme annĂ©e, de Gryffondor qui firent retentir la sonnette d'entrĂ©e en ouvrant la porte. Gryffondor, cette maison ridiculement vantarde, et soit disant courageuse... Pff, quelle honte. Justement la preuve Ă©tait devant ses yeux. Les deux amis commencĂšrent Ă observer les diffĂ©rentes farces et attrappes dans le fabuleux magasin que les trois jeunes filles avaient dĂ©couvert quelques minutes plus tĂŽt. Le premier, que la jeune asiatique avait dĂ©jĂ coincĂ© dans les couloirs parce que il essayait de lancer une bombabouse Ă son copain de quatriĂšme annĂ©e, saisit un tube de dentifrice qui, comme Yoshino le savait si bien pour l'avoir utilisĂ© contre une de ses ennemies au Japon, rendait les dents noires pendant des jours et des jours. Il l'ouvrit, sans se rendre compte de tout, fit bousculer quelques autres bombabouses qui Ă©clatĂšrent en Ă©claboussant lĂ©gĂšrement les trois Ă©lĂšves qui s'Ă©taient maintenant relevĂ©es, mĂȘme Valenna, et le jeune homme en sortit un peu de dentifrice dans sa main. Puis, par derriĂšre, il plaqua le liquide sur la bouche de son camarade qui hurla et, la bouche pleine de bulles, les dents noires, lui lança divers objets qui Ă©clatĂšrent. Les autres clients en reçurent Ă©galement, de toutes sortes d'effets. La prĂ©fĂšte se prĂ©para Ă foncer sur eux mais elle prit la prĂ©caution de regarder le comptoir. Le vendeur avait pas rĂ©sonnaient de la rĂ©serve. Le gros monsieur prononçait quelques jurons en arrivant. Les deux Gryffondors arrĂȘtĂšrent en pleine bataille, dĂ©posĂšrent leurs armes par terre et courrurent vers la sortie juste au moment oĂč l'homme barbu sortait de la porte rĂ©servĂ©e aux employĂ©s. Les trois jeunes filles Ă©taient couvertes de toutes sortes de produits, de la tĂȘte aux pieds, comme si c'Ă©taient elles qui avaient organisĂ© tout ce bran le bas de combat. Alors bien sĂ»r, le vendeur allait les prendre pour les coupable. La jeune asiatique jeta un coup d'oeuil vers la fenetre et aperçut un des Gryffondors qui leur faisait un pied de nez. Yoshino rĂ©pondit par un geste obscĂšne juste avant que l'Ă©norme employĂ© arrive vers elle, les conjurant avec son pitoyable accent espagnol que la prĂ©fĂšte commençait dĂ©cidĂ©ment Ă bien dĂ©tester, surtĂŽut quand il l'utlisait pour les mettre dehors.* Oh merde... J'aurais tellement voulu voir le reste ! *C'est alors que Valenna, rĂ©veillĂ©e, sortit une phrase totalement en espagnol qui fit sursauter Yoshino, qui plaqua une main sur son coeur en Ă©clatant presque de rire, penchĂ©e. La quatriĂšme annĂ©e aussi rit, et elle la regarda une fois de plus, ce regard si beau, cette joie de vivre dans ces yeux, si fausse, la mĂȘme tristesse... Oh qu'elle aurait voulu que ça soit sa soeur, elle aurait voulu tout lui confier, l'aimer... C'Ă©tait peut-ĂȘtre possible. Seulement il fallait apprendre le mot Amie » et Aimer ». Ce n'Ă©tait pas si difficile. Non... Le vendeur sourit Ă l'espagnole qui lui rendit le mĂȘme sourire. Alors, au dernier moment, Valenna, revenue Ă ses esprit, prĂ©senta la Serpentard et elle mĂȘme Ă la nouvelle. Elle s'appelait Keiko. Keiko Takahashi. Si beau nom, prĂ©nom. Sa futur soeur s'annonçait si joyeuse et avait tellement de points en commun avec la Nakatomi. Elles s'entenderaient... Oui... On va y aller. » murmura la serpent avant de pousser la porte, laissant sortir Keiko et elle leur montra un banc, pour qu'elles aillent s'asseoir juste en avant de la boutique pour tout de mĂȘme admirer tous les produits de Zonko et pouvoir lĂ©cher la vitrine ». Yoshino s'observa et voulut crier tellement elle Ă©tait sale, mais au lieu de cela, elle Ă©clata de rire et pointa sa baguette magique sur sa robe de sorciĂšre maintenant grise Ă cause de la poussiĂšre et des produits de la boutique en vrac sur son chemisier. Elle essaya de bien se concentrer avant de murmurer d'une voix assurĂ©e et non rĂȘveuse ou arrogante RĂ©curvite. »Sa robe se transforma automatiquement comme elle Ă©tait il y avait maintenant quelques heures. Car mĂȘme si quelques produits Ă©taient indĂ©lĂ©biles, de toutes façons comme ils Ă©taient juste jetĂ©s de travers cela les enlevait tout de mĂȘme. La magie Ă©tait bien pratique, souvent. La prĂ©fĂšte rĂ©pĂ©ta l'opĂ©ration sur ses deux nouvelles amies et fixa la neige blanche imprimĂ©e des marques de ses bottes noires, indentiques Ă celles de la jeune Serdaigle assise Ă cĂŽtĂ© d'elle. Keiko, elle, fredonnait une mĂ©lodie que Yoshino aurait bien qualifiĂ© comme Musique du Paradis ». Et si ça l'Ă©tait? Peut-ĂȘtre que ses doutes Ă©taient confirmĂ©s. Peut-ĂȘtre que la Serpentard Ă©tait vĂ©ritablement un Ange... Dis moi Valenna... Qu'as-tu? » YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Ven 7 Juil 2006 - 1559 Elle. Moi. Pareil. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Mar 8 AoĂ» 2006 - 1555 ~ Espoir Ensemble ToujoursTaku... rien de dire? Ah oui, j'ai rencontrĂ© un chercheur de sortilĂšges dans la bibliothĂšque rĂ©cemment. Il Ă©tait bizzare. YoshinoInvitĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° Mar 29 AoĂ» 2006 - 1609 Plusieurs choses Ă te raconterPremiĂšrement ce mec dans la bibli Son air louche m'as fait fuir, oui je sais ce n'est pas de mon genre mais il avait des yeux pleins de je ne sais pas trop quoi et ça me faisait frĂ©mir. Ensute il connaissait mes parents et en parlait Ă la lĂ©gĂšre, comme si c'Ă©tait quelque chose qu'on pouvait aborder facilement vu que je ne les avait jamais connus. Je n'aime pas trop parler de mes parents. Non pas que les larmes me montent aux yeux vite, mais plutĂŽt pour ne pas rĂ©cupĂ©rer de pitiĂ© et Ă©galement comme je ne les ai jamais connus, je ne peux pas savoir si c'Ă©tait des gens bien. Mais je le nouvelle qui m'as arrachĂ©e une partie de moi Keiko a disparu. Je ne l'ai plus revue depuis une semaine et finalement Kaori Harada m'as annoncĂ© qu'elle non plus ne l'avais plus revue. Ătrange. Mais j'ai peur, trĂšs peur pour elle. Si elle voulait s'enfuir, bien Ă elle, mais est elle en sĂ©curitĂ©? Ou au paradis, comme elle le souhaitait? Peut-ĂȘtre me voit-elle Ă©crire, en compagnie de mes parents, deux ailes accrochĂ©s Ă leur dos. Il faut toujours rĂȘver. Keiko, ma petite Keiko. Oh, qu'est ce que je vais faire sans Quelques lettres et poĂšmes que j'ai reçu il n'y as pas longtemps. La premiĂšre est un poĂšme de Valenna qui m'as tant touchĂ©. C'est une Serdaigle mais finalement, je pense que moi je ne suis plus Ă Serpentard. J'ai dĂ©couvert ma vraie personnalitĂ© et mĂ»ri dans l'espĂ©rance, j'utilisais finalement cette dose de mĂ©chancetĂ© comme une coquille pour me protĂ©ger de je ne sais quoi encore. Enfin, la deuxiĂšme est une lettre anonyme qui as Ă©tĂ©e reçue par quelques Ă©lĂšves de la cinquiĂšme. VoiciPar une journĂ©e froide et blanche, nous marchions,Dans cette mĂȘme heure, glaciale, toutes trois,Sortant d'un magasin oĂč nous nous Ă©tions rencontrĂ©es,Dans un flot de larmes, de sourires, dĂ©bute l' le Yin et le Yang, PrĂ©fĂšte de Serpentard,Au regard hautain, aux mots si durs, au sourire si rare,J'ai dĂ©couvert en toi une personnalitĂ© diffĂ©rente,Ce jour-lĂ , tu as Ă©tĂ© le Yin, si belle et belle Japonaise, dans la mĂȘme maison fiĂšre,Tes mots Ă©taient timides, tes larmes Ă©taient claires,Ton coeur Ă©tait empli d'une bontĂ© Ă revendre,Tu n'as pas hĂ©sitĂ© Ă une main me filles, pendant ce moment de rĂ©vĂ©lations,De tristesse, de joie, de colĂšre, mais surtout d'abandon,J'ai pu dĂ©couvrir dans un monde de velours,Qu'ensemble, l'espoir nous prĂ©servera a vraiment du talent je trouve. J'ai la mystĂ©rieuse lettre...Salutation, jeune Ă©lĂšve inconscient de son futurUn nouveau scĂ©nario, gĂ©rer par moi-mĂȘme, qui fera aussi dâoffice dâenseignement RP par moi-mĂȘme, pour simplement sâamĂ©liorer et sâamuser. Si tu acceptes de poursuivre, de me suivre, de suivre mon imaginaire, dit-le. Affirme-toi au plus vite. Il faudra accepter de porter tous les risques Ă ton personnage, comme je le ferai moi-mĂȘme. Es-tu prĂȘt Ă dĂ©montrer autant les capacitĂ©s du personnage que tu incarnes que les tiennes?Attention avant dâaccepter. Par ton accord, sache que je serai libre de mettre en action lâenvironnement autour de ton personnage, mĂȘme si je ne le jouerai pas. E je tâavertis une derniĂšre fois, jeune Ă©lĂšve. Tu nâen sortiras pas indemne. I y aura de grands changements dans ta vie. Tu Ă©voluera, mĂ»rira, sera traumatisĂ©. Seulement toi peux le savoir. Mais en acceptant, tu changeras. Tu ne peux rien faire. Accepter est un risqueâŠEs-tu prĂȘt Ă prendre le risque de me suivre, Yoshino ?Ah ! Morte de rire ! Pour qui il se prend, ce fantĂŽme du futur? Bien sĂ»r, je lui ai rĂ©pondu avec toute l'intention que je pouvais mettre dans ma lettre sans oublier ma fine pointe de moquerie mais je vais essayer. Qui est ce loufoque bizaroĂŻde qui cherche Ă nous attirer? Je n'ai mĂȘme pas pris garde Ă un piĂšge, aprĂšs tout, un de mes dĂ©fauts est de me croire les examens se sont assez bien passĂ©s, mais il faut dire que c'Ă©tait Ă©touffant. Tout ça, Ă la fin, on en avait marre. Bref, c'est fini et j'attends mes rĂ©sultats. J'ai tellement hĂąte. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re °O€ A Dead Angel's Life €O° °O€ A Dead Angel's Life €O° Page 1 sur 1 Sujets similaires» Dead or not dead ? [libre]» Bloody Angels HillPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMĂFAITS ACCOMPLISâą Corbeille &&. GALERIES ET CREATIONSSauter vers
Encommentant les photographies de leurs vĂȘtements, Annie Ernaux et son compagnon Marc Marie traquent «l'irrĂ©a C'est en fait du dĂ©sir et du temps que parlent ces «puzzles textiles». Tout part de 14 photographies, prises entre le 6 mars 2003 et le 7 janvier 2004 (plus une, invisible). Dans cette entreprise partagĂ©e, il s'agit pour l'Ă©crivain et son
Si seulement tu pouvais lire Ă travers mes pensĂ©es, tu serais totalement dĂ©vastĂ©e. S'ils prenaient le temps de lire Ă travers mes yeux, ils seraient dĂ©vastĂ©s. â⊠les personnes ont du me prendre pour une demeurĂ©e en dĂ©ambulant dans les rayons entrain de lire ton message. J'avais de la peine et maintenant je suis anĂ©antie. Je ne retrouve plus mon bĂ©bĂ©âŠâElle. J'ai perdu beaucoup trop d'assurance en une annĂ©e de descente totalement destructive. Je veux retrouver tout ça, et arrĂȘter de partir de chez moi pour aller Ă©tudier en me trouvant moche, arrĂȘter de craindre le regard des gens, de couper ma respiration dĂšs que je croise une personne. ArrĂȘter d'avoir complĂštement honte de moi, en faisant ça j'Ă©carte beaucoup trop d'opportunitĂ©s pour vivre normalement. Je veux redevenir cette personne qui ri sans simuler, qui pleure de rire mĂȘme, cette personne qui clash, cri, bavarde, ose, cette personne sans limite pour qui tout est possible. Je rĂȘve du jour oĂč je pourrais ĂȘtre fier de moi. Toi qui veux t'envoler dans la nuit,Toi qui veux retirer les bruits,Tu as fait pousser sur ton dos d'acier,Les ailes que tu avais tant as transformĂ© l'air en fumĂ©e,Et les gouttes d'espoir en Ă©toiles,Pour tracer le chemin de tes d'Ă©pines Ă©tait fait ton visage,Aussi limĂ©es que des roses de mĂ©tal,Et quand Ă tes fameux yeux,Aussi noirs que ces nuages force sinistre et nuisible qui,Par delĂ les frontiĂšres de la vie,Parvint Ă te montrer avec frĂ©nĂ©sie,Les portes battantes d'une journĂ©e tu les passes avec envie,Il n'y avait plus aucune peur commensurable,L'aube Ă©tait faite d'un sort inexorable,Et tes rĂȘves brĂ»lĂ© dans le vaste qu'au delĂ les froideurs terriennes,Qu'il serait possible que toi et moi nous partions ?Ne t'es tu jamais dit âmourronsâ ? - Au moins j'aurai essayĂ©- EssayĂ© quoi ?- La vie. J'ai la boule au ventre, le nausĂ©e, la gerbe, la peur, la panique,De ces Ă©loignements amĂšrements peuvent faire de mon Ăąme,Un lieu sans aucune de mon corps,Un pays mort. Entretenir l'amour est la plus belle des choses Ă exercer dans une vie, mais y arriver est tout aussi dĂ©licat. La peur que les coeurs se meurent est un sentiment aussi Ă©pouvantable que l'amour lui mĂȘme. Peux-tu entendre le cri des anges ? Quand le soleil commence Ă se coucher et que les dĂ©mons tapent sous nos pieds ?
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